CELEBRATIONS DE MIRYAM, DE JUDITH ET DE MARIE

CELEBRATIONS DE MIRYAM, DE JUDITH ET DE MARIE

 

Monique Dumsais – Rimouski

Oh ! que j’aime retourner à la Bible pour puiser, découvrir et redécouvrir des sources de dynamisme pour nous, femmes d’aujourd’hui… Nos lointaines aïeules dans la foi ont célébré, elles aussi. J’ai retracé trois passages que je trouve attrayants ; j’en dégage quelques éléments de célébration qui peuvent nous inspirer et nous donner è penser.

Miryam après le passage de la mer Rouge par les Hébreux.

 

MIRYAM, LA PROPHÉTESSE, SOEUR D’AARON, PRIT EN MAIN UN TAMBOURIN ET TOUTES LES FEMMES LA SUIVIRENT AVEC DES TAMBOURINS, FORMANT DES CHOEURS DE DANSES. ET MlRYAM LEUR ENTONNA : « CHANTEZ POUR VAHVE, CAR « . S’EST COUVERT DE GLOIRE, IL A JETÉ A LA MER CHEVAL ET CAVALIER ».

EXODE 15,20-21.

Instruments : des tambourins pour Miryam et les femmes.

Participation : les femmes qui suivent Miryam.

Gestuelle : elles forment des choeurs de danse.

Chant : un chant d’action de grâces, qui raconte les événements vécus.

Initiatrice : Miryam prend en main le tambourin et entonne le chant.

Judith, après avoir coupé la tête d’Holopherne.

 

TOUTES LES FEMMES D’ISRAËL, ACCOURUES POUR LA VOIR, S’ORGANISÈRENT EN CHOEUR DE DANSE POUR LA FÊTER. JUDITH PRIT EN MAIN DES THYRSES ET EN DONNA AUX FEMMES QUI L’ACCOMPAGNAIENT. JUDITH ET SES COMPAGNES SE COURONNÈRENT D’OLIVIER. PUIS ELLE SE MIT EN TÊTE DU PEUPLE ET CONDUISIT LE CHOEUR DES FEMMES. TOUS LES HOMMES D’ISRAËL, EN ARMES ET COURONNÉS, L’ACCOMPAGNAIENT AU CHANT DES HYMNES. AU MILIEU DE TOUT ISRAËL, JUDITH ENTONNA CE CHANT D’ACTION DE GRÂCES ET TOUT LE PEUPLE CLAMA L’HYMNE.

JUDITH 15,12-14.

Instruments :  des thyrses pour Judith et les femmes,

Ornements :  couronnes d’olivier pour Judith et les femmes, armes et couronnes pour les hommes,

Participation :  d’abord les femmes, puis les hommes

Gestuelle :  les femmes accourent, elles s’organisent en choeur de danse pour fêter Judith,

Chant :  un chant d’action de grâces.

Présidence :  Judith se met en tête du peuple, elle conduit le chœur des femmes. Tous les hommes l’accompagnent.

Il est intéressant de constater que, dans les deux histoires de Miryarn et de Judith, ce sont les femmes qui ont l’initiative de la fête.

Marie rend visite à sa parente, Élisabeth.

 

EN CES JOURS-LÀ, MARIE PARTIT ET SE RENDIT EN HÂTE VERS LE HAUT PAYS, DANS UNE VILLE DE JUDA. ELLE ENTRA CHEZ ZACHARIE ET SALUA ÉLISABETH. OR, DES QU’ELISABETH EUT ENTENDU LA SALUTATION DE MARE, L’ENFANT TRESSAILLIT DANS SON SEIN ET ÉLISABETH FUT REMPLIE DU SAINT – ESPRIT. ALORS ELLE POUSSA UN GRAND CRI ET DIT : « TU ES B6NIE ENTRE LES FEMMES, ET BÉNI LE FRUIT DE TON SEIN ! ET COMMENT M’EST-IL DONNE QUE LA MÈRE DE MON SEIGNEUR VIENNE À MOI ? CAR, VOIS-TU, DÈS L’INSTANT ou TA SALUTATION A FRAPPE MES OREILLES, L’ENFANT A TRESSAILLI D’ALLEGRESSE EN MON SEIN. Oui, BIENHEUREUSE CELLE QUI A CRU EN L’ACCOMPLISSEMENT DE CE QUI LUI A ÉTÉ DIT DE LA PART DU SEIGNEUR ! »

 

Luc 1,39-45.

Suit le Magnificat…

Participation : deux femmes enceintes, l’une âgée, l’autre très jeune.

Mouvement : Marie se rend en hâte visiter sa parente.

Paroles : Salutation de Marie. Paroles de bénédiction d’Élisabeth.

Action : Tressaillement de l’enfant.

Ces trois célébrations, de très publiques, l’une plus intime, manifeste bien comment la femme peuvent s’adonner à des rites de joie festive comment elles s’y livrent avec passion et grande exaltation.

Ces trois fêtes montrent comment les événements de nos vies, simples ou grandioses, peuvent nous inviter à célébrer. Laissons-nous aller aux rythmes de la musique, des chants et surtout de nos émotions.