C’EST SURTOUT PAS DE L’AMOUR.

« C’EST SURTOUT PAS DE L’AMOUR. »

par Jeanne St-Louis

Récemment, j’ai assisté à la projection du film « C’est surtout pas de l’amour ». Pourtant, j’ai déjà entendu évoquer par des défenseurs de la pornographie les principes suivants : libération de la sexualité et de l’érotisme libre choix aux femmes de faire ce travail… Mais dans ce film, j’ai vu et senti des femmes pognées et opprimées dans ce milieu, des femmes forcées et obligées de faire ce travail en vendant leur corps.

Après avoir vu ce film au complet, un sentiment de révolte se dégage face à ce système si bien organisé au détriment de la femme. C’est de l’exploitation pure et simple. La femme est considérée comme un objet de consommation. Une fois de plus, la femme est au service d’un système et d’un système si bien organisé.

Il n’est pas facile de regarder la pornographie en face parce qu’elle nous fait peur, nous fait mal et nous plonge dans un sentiment d’impuissance. Un mutisme s’installe, car nous sommes d’munies devant ce phénomène et plusieurs ne trouvent même pas le moyen de s’exprimer. Bien des questions troublantes se posent et restent sans réponse.

Il est grand temps de reconnaître le droit aux femmes de disposer librement de 1eur corps, de définir leur sexualité et de refuser les modèles imposés. Il est temps que les femmes soient des êtres sexuels autonomes, en relation. avec les autres.