L’AUTRE PAROLE, LIEU DE CONVERGENCE

L’AUTRE PAROLE, LIEU DE CONVERGENCE

Un an après l’année internationale des femmes (1975),

Cinq ans après la publication du Manifeste des femmes au Québec (1971),

Cinq ans après la parution du premier numéro de Québécoises Deboutte (1971),

Sept ans après le début du Front de Libération des Femmes au Québec (1969),

Dix ans après l’admission des femmes aux études théologiques dans les grands séminaires au Québec (1966),

Soixante-trois ans après la fondation de La Bonne Parole (1913)1, notre aïeule dans la presse féministe, naissait sur les bords du Saint-Laurent, à Rimouski, ville de trente-cinq mille habitants, sise à quelque six cents kilomètres à l’est de Montréal, la collective L’autre Parole.

Le 14 août 1976, l’esprit du grand vent du large souffle à Rimouski et donne irrémédiablement le goût à trois femmes de balayer la poussière patriarcale qui appesantit l’Église québécoise. L’air salin les inspire pour créer un collectif féministe capable de redonner saveur et vigueur à une parole chrétienne affadie, ramollie par une tradition polluée par le sexisme et la misogynie ecclésiale2.

L’autre Parole est une collective qui regroupe au Québec, depuis près de vingt ans des femmes qui s’affirment féministes et chrétiennes3. Engendrée à Rimouski, en août 1976, par quatre femmes, elle compte actuellement des groupes de réflexion et d’action dans trois régions : Bas-Saint-Laurent, Sherbrooke et Montréal – les groupes de Québec ayant cessé d’exister. Elle poursuit les deux objectifs qui ont été clairement énoncés dès sa création à savoir : « au niveau de la recherche, reprendre le discours théologique en tenant compte de la femme et, sur le plan de l’action, entreprendre des démarches pour une participation entière de la femme dans l’Église »4.

Rassembler « celles qui enseignent et font de la recherche (dans le domaine religieux) ou qui oeuvrent en pastorale, (…) », c’était le point de départ5. Cependant, on s’est rendu compte très rapidement qu’il fallait ouvrir la porte à toutes les femmes qui se reconnaissaient féministes et chrétiennes. La méthodologie de travail l’imposait, car c’étaient toutes les expériences des femmes qu’il fallait mettre en lumière pour la transformation de la réflexion théologique et de la praxis ecclésiale.

Être féministes et chrétiennes tout à la fois, est-ce possible ? La question s’est maintes fois posée, surtout durant la première décennie, de même que cette autre : peut-on être autrement que vierge ou mère pour se conformer à l’évangile ? Ces questions sont loin d’être impertinentes quand on pense à ce que Louise Melançon appelle l’événement « Les Fées ont soif »6.

Le premier acte de la collective a été de se doter, dès septembre 1976, d’un bulletin de liaison dont il sera question dans l’article de Christine Lemaire. De plus, un colloque qui se tient à chaque année depuis 1978 stimule nos énergies en permettant une rencontre de toutes les membres de L’autre Parole. Nous avons organisé des manifestations en réponse aux événements qui nous interpellaient. Par exemple : des prises de paroles collectives avant la venue du pape Jean-Paul II au Québec et au Canada en 1984 ; une conférence de presse organisée conjointement avec différents groupes féministes à l’occasion d’une déclaration des évêques du Québec au sujet de l’avortement en 1981 ; une pétition d’appui à Soeur Theresa Kane en 19797 ; une participation au mouvement de soutien à Denise Boucher pour la pièce Les fées ont soif en 19788.

L’autre Parole a voulu être un lieu dynamisant pour stimuler la participation entière des femmes à la création scientifique et aux ministères ecclésiaux9. Cette entreprise collective qui s’inscrit dans les perspectives d’une recherche-action a permis à la fois à des chercheures de manifester leur militance et à des femmes engagées sur le terrain de se situer dans la recherche ; ainsi a été générée une solidarité très stimulante que je tenterai de démontrer dans cette étude.

1. Des chercheures qui manifestent leur militance

Francine Descarries et Christine Corbeil affirment dans leur présentation de la recherche-action féministe que l’une des particularités de la recherche féministe est non seulement d’avoir été développée, comme on le reconnaît généralement, dans un échange entre chercheures et militantes, mais encore d’avoir été élaborée par des militantes elles-mêmes qui en tant que femmes et chercheures, ont voulu dénoncer tant l’androcentrisme que le sexisme des théories, des idéologies et des pratiques sociales, et contribuer à leur renouvellement par l’introduction de la problématique des rapports de sexe9.

L’autre Parole a été fondée par des femmes qui étaient dans un cadre universitaire, mais c’étaient des femmes qui voulaient agir et transformer un vécu spécifique. Il ne s’agissait pas pour elles d’étudier un phénomène, mais de devenir agentes de changement, d’une transformation assez radicale. À cet effet, nous avons créé notre propre regroupement de chercheures et de militantes, en voulant répondre par nous-mêmes à notre propre demande11.

De véritables sujets

Dans la recherche-action, « les sujets sont de véritables sujets (…) en étant parties prenantes à la définition des objectifs et des instruments de recherche12. Le recours aux expériences des femmes est ainsi devenu le levier central du mouvement ; l’entreprise comportait plusieurs étapes : il fallait d’abord se réapproprier ces expériences qui avaient été tenues cachées, parfois effacées, minimisées et considérées comme non valables ; les ausculter ensuite de maintes façons pour en découvrir le potentiel, puis les mettre finalement en lumière pour leur permettre de rayonner à leur pleine mesure et d’inscrire toute leur trajectoire dans l’histoire de l’humanité. On a alors parié d’une réappropriation de la gynépraxis, principalement de nos expériences à partir de nos corps de femmes, ce qui se révèle une phase importante pour quitter le monde patriarcal13.

Une militance par la parole et l’écriture

C’est souvent par l’écriture que la militance de L’autre Parole se manifeste. Une écriture qui fait connaître des orientations précises qui opèrent des changements ; la revue a publié des numéros sur divers sujets tels que le Pape, no 25 ; l’avortement no 33 (traduit en anglais) ; l’ordination des femmes, no 43 ; les cinquante ans de notre droit de vote, no 45 ; l’avenir du Québec, no 49.

Une théologie féministe de libération est une réflexion faite à partir de l’expérience de libération propre aux femmes qui consiste à réinterpréter la tradition chrétienne (religieuse) de façon non sexiste en vue de la pleine humanité des femmes (comme des hommes)13.

Des réécritures de textes bibliques tiennent beaucoup de place dans notre praxis de militantes chrétiennes, ce qui présuppose qu’il y a eu pénétration du vécu dès femmes lors des relectures :

Lire la Bible avec tout notre être de femme, la laisser résonner à travers nos expériences de femmes et exprimer ce qui émerge de cette relecture constituent des étapes nécessaires pour que les femmes puissent se réapproprier la Bible et s’inscrire dans la tradition chrétienne désormais plus prégnante de l’expression des femmes et des homme15.

2. Des militantes qui se dynamisent dans la recherche

Les groupes de réflexion et les colloques de L’autre Parole permettent à des femmes, peu ou beaucoup initiées aux réflexions théologiques, de scruter leur propre vécu et de décoder les apports des femmes à travers les siècles, notamment dans les traditions juive et chrétienne. Les études des théologiennes féministes, utilisées comme des outils d’analyse, favorisent la conscientisation des participantes et les stimulent dans leur engagement pour des changements profonds. Elles découvrent, comme le signale justement Elisabeth Schûssler Fiorenza que

La théologie féministe comme théologie critique de la libération s’est développée au-dessus et contre l’androcentrisme symbolique et la domination patriarcale à l’intérieur de la religion biblique, tout en cherchant en même temps à reprendre possession de l’héritage biblique des femmes, dans le but de leur donner le pouvoir, l’énergie nécessaire à leur lutte de libération16.

« Des femmes font de la théologie. Comment s’y prennent-elles ? »17. Le processus de théologisation a fait l’objet d’une enquête auprès des groupes de réflexion de L’autre Parole.

Dans un groupe, on s’entend pour dire que nous « théologisons » à travers toutes nos prises de conscience par rapport à notre foi chrétienne. Dans ce cas, c’est moins le titre de théologienne officielle qui importe que nos expériences personnelles, notre préoccupation pour la vie avec son lot de souffrances et les énergies dépensées à combattre le patriarcat.

Un autre groupe affirme que leur pratique théologique se fonde sur leurs expériences d’exploitation et d’oppression en tant que femmes. La prise de conscience de cette blessure et la conviction d’être, en tant que femmes, des « sujettes » libres et responsables, nous amènent à lutter pour que la parole des femmes puisse s’exprimer pleinement.

Un troisième groupe ajoute : Pour nous, faire de la théologie, c’est partir de nos expériences partagées. Quoique variées et différentes, ces expériences ont des caractéristiques communes : ce sont des expériences de libération. (…) Ces expériences de libération ont, par ailleurs, des caractéristiques propres, des accents différents, selon qu’il s’agit d’expériences de CROYANTES qui sont mal à l’aise dans l’Église parce qu’elles sont aux prises, avec des représentations qui les condamnent à vivre dans la soumission et la culpabilité ; ou de simples expériences de femmes en tant qu’épouse, mère, fille, collègue, membre d’un groupe masculin, etc.

À la suite de prises de conscience communes, des stéréotypes culturels, des attitudes intériorisées depuis toujours sont remis en question. Ensemble, nous faisons l’expérience de la complicité entre femmes, du partage-solidarité et de la richesse que peut apporter une réflexion commune dans un groupe.

3. Des liens qui se créent

Après « Des liens sont créés », (titre de la première page du numéro 2 de notre revue, janvier 1977), nous réaffirmons dès le numéro 4 notre besoin de solidarité :

Avec notre intelligence de femme nous avons à interroger les assises actuelles de la théologie, les normes éthiques, etc. Et cela, nous n’avons pas à le faire individuellement, car nous savons qu’en agissant seules nous n’arriverons à rien. C’est une parole commune, forte de notre solidarité, qui doit jaillir dans le monde actuellement. Nous refusons de lutter isolément pour le changement de notre condition, nous avons choisi de lutter ensemble, collectivement. Nous voulons donc inviter les femmes à se regrouper, à former des petites équipes de travail afin d’analyser leurs conditions de vie de femmes et de lutter contre l’idéologie et la structure répressives18.

Cette solidarité se bâtit dans l’égalité :

La théologie féministe, en plus de vouloir rompre avec le discours misogyne traditionnel, tient également à dépasser les divisions entre intellectuelles et intervenantes. Notre discours théologique naît de notre praxis de femmes en lutte pour un monde autre, un monde de liberté, de justice et d’égalité19.

Ce besoin de créer des liens et de bâtir la solidarité est alimenté par un profond dynamisme de transformation. Une des béatitudes écrites collectivement l’illustre magnifiquement :

Heureuses celles qui travaillent à pétrir

le pain de l’autonomie, de l’égalité, de la solidarité.

Ensemble, elles nourriront la terre20.

4. Des jeux de pouvoir toujours à surveiller

Le travail en collective n’est pas toujours une réalité aisée à vivre. Dans son étude sur la Fédération des Femmes du Québec, Evelyne Tardy définit la collective comme « un fonctionnement égalitaire mais pas toujours facile à gérer »21. Les regroupements de femmes cherchent à éviter la hiérarchie, mais tous les jeux de pouvoir ne sont pas nécessairement exclus. Des questions se posent : « Dans quelle mesure les nouveaux modes de gestion permettent-ils un véritable partage du pouvoir horizontal ? Ne serviraient-ils pas à masquer une hiérarchie devenue implicite ? »22. L’autre Parole, lors de son colloque de 1994, a soulevé la question des différentes générations existant à l’intérieur de la collective, à partir de l’étude des rapports mères-filles :

En distinguant deux phases de la relation mère-fille : une phase d’autorité, de sécurité, et une phase où l’on permet à la liberté de se déployer dans une relation d’adulte à adulte. En parallèle à cela, on a distingué également deux formes d’autorité : l’une qui écrase et l’autre qui « autorise » ou qui guide mais qui ne s’impose pas. Cette deuxième forme d’autorité se fonde primordialement sur la connaissance et sur l’expérience. Seule une affection indéfectible entre la mère et la fille suscite la confiance nécessaire pour que cette autorité existe et même, à un certain moment, devienne réciproque. Dans L’autre Parole, quelques-unes reconnaissent une forme d’autorité « maternelle » qu’elles voient comme un leadership, comme une source de connaissances ; elles pensent aux « mères fondatrices » et aux théologiennes chevronnées, par exemple23.

La contestation du pouvoir demeure au coeur des préoccupations féministes ;, nous maintenons en état de vigilance pour ne pas reproduire une forme d’imposition qui a été générée par les hommes au cours des âges. « Le pouvoir est sans cesse contesté et Il le sera sans doute toujours »24, car ce qui importe aux femmes féministes, c’est de créer des liens, pour mieux faire advenir des relations plus justes, tonifiantes et constructives entre les humains25.

Conclusion

Les énergies sont multiples et efficaces, il s’agit de les faire circuler. C’est cette immense possibilité que la collective L’autre Parole a voulu donner aux femmes qui se reconnaissent comme féministes et chrétiennes. L’alliance de la ferveur pour la recherche et de la passion pour la militance a permis de se donner des ailes afin de dépasser les montagnes abruptes du conservatisme et des résistances dans le monde de la théologie et de la vie de l’Église. Nous sentir libres dans nos réflexions et nos expressions théologiques et dans la communauté ecclésiale devient une nécessité.

Mais lorsqu’il arrive à l’exclue de se remettre au monde, connaissante de sa clandestine odyssée, instruite de sa propre cause et s’écrivant dans une langue où toute parole est action, s’exige l’ouverture du procès de l’histoire fondée sur le principe d’identité, l’avènement d’une loyale adversité entre la raison d’exclure et la raison d’inclure le tiers26.

Ces paroles expérientielles de Claire Lejeune me permettent de clore cette trajectoire établie par L’autre Parole sur les voies de la militance et de la recherche.

MONIQUE DUMAIS, HOULDA

1 La Bonne Parole est une « revue féminine », selon la définition première proposée par ses promotrices ; elle est publiée de 1913 à 1958. Elle se présente comme « l’organe de la Fédération nationale Saint-Jean-Baptiste » qui avait pour but de faire jouer pleinement le rôle patriotique des femmes dans le nationalisme canadien français.

2 Monique Dumais, Louise Melançon, Marie-Andrée Roy, « Dix ans déjà ! Un élan créateur surgi de nos forces vives », L’autre Parole, no 30 (juin 1986), p. 4.

3 Quelques ouvrages historiques québécois présentent L’autre Parole : Le collectif Clio, L’histoire des femmes au Québec depuis quatre siècles. Montréal, Le Jour, 1992, p. 606 ; Simonne Monet-Chartrand, Pionnières québécoises et regroupements de femmes 1970-1990. Montréal, Les Éditions du remue-ménage, 1994, p. 189-194.

4 L’autre Parole, no 1, septembre 1976, p. 2. À noter qu’on dirait aujourd’hui « des femmes » plutôt que « de la femme ».

5 J’avais envoyé au cours du mois d’avril 1976 à une vingtaine de femmes engagées dans l’enseignement ou dans l’étude de la théologie, de la catéchèse, des sciences religieuses ou dans des activités pastorales, une lettre qui les invitait à constituer un regroupement de femmes féministes et chrétiennes. Quelques réponses enthousiastes ont suffi à alimenter l’élan initial qui a donné lieu à la rencontre de fondation de la collective.

6 Louise Melançon, « Des fé(es) – ministes chrétiennes ? », L’autre Parole, no 8 (fév. 1979), p. 7.

7 Soeur Theresa Kane est une religieuse américaine qui avait sollicité l’attention du pape Jean- Paul II lors de sa visite aux États-Unis en 1979, concernant l’accès des femmes à tous les ministères dans l’Église et qui n’avait reçu qu’une bénédiction en guise de réponse. L’autre Parole avait recueilli la signature de 500 femmes à sa pétition d’appui, laquelle a été publiée dans Le Devoir de Montréal, le 3 novembre 1979.

8 La pièce Les fées ont soif de Denise Boucher est une remise en question virulente du modèle de la Vierge Marie, figé par la tradition patriarcale. Cette pièce jugée scandaleuse et sacrilège, a été portée devant les tribunaux mais ses délateurs ont perdu leur cause. Un cahier spécial de la collective, Paroles sur « Les fées ont soif », a été publié pour conserver les textes présentés au congrès de l’Acfas à Montréal en mai 1979.

9 Monique Dumais, « Témoignage d’un groupe de femmes : de l’émergence d’une autre parole chez les femmes chrétiennes et féministes », Isabelle Lasvergnas, textes réunis par, A/encrages féministes. Cahiers de recherche, 1989, Centre de recherche féministe, GIERF, UQAM, p. 145-152.

10 Francine Descarries et Christine Corbeil, « La recherche-action féministe : un défi à relever », in Francine Descarries et Christine Corbeil, sous la direction de, Recherche-action et questionnements féministes, UQAM, Cahiers réseau de recherches féministes, I, (1993), p. 7.

11 « Les organismes demandeurs sont des sujets et non des objets de la recherche », Lyne Kurtzman, in Francine Descarries et Christine Corbeil, op. cit., p. 26.

12 Simone Landry, « Les conditions nécessaires et suffisantes pour parler de recherche-action », in Francine Descames et Christine Corbeil, op. cit., p. 17-24.

13 Monique Dumais, « Expériences de femmes en théologie », L’autre Parole, no 11, p. 4. Je rendais compte d’une communication donnée au congrès de l’Institut canadien de recherches pour l’avancement de la femme, tenu à Edmonton, les 9-11 novembre 1979 ; le texte intégral a été publié dans Documentation sur la recherche féministe. Ontario Institute for Studies in Education, Toronto, Publication spéciale no 8 (automne 1980), p. 39-42.

14 Louise Melançon, « Une théologie féministe de libération », L’autre Parole, no 26,1985, p. 12.

15 Monique Dumais, « Lire la Bible avec tout notre être de femme », L’autre Parole, no 20 (février

1983) Spécial relectures bibliques, p.8.

16 Elisabeth Schûssler Fiorenza, En mémoire d’elle. Essai de reconstruction des origines chrétiennes selon la théologie féministe. Traduction par Marcelline Brun de In Memory of Her (New Yorkjhe Crossroad Publishing Co., 1983). Paris, Cerf (Cogitatio Fidei, 136), 1986, p. 24.

17 L’autre Parole, ThéAlogie, no 51, (septembre1991), p. 12-16.

18 Monique Desrochers et al., « La voix de notre collectif », L’autre Parole, no 4, p. 1-2.

19 Marie-Andrée Roy, « A propos des femmes et… de la théologie », L’autre Parole, no 3, p. 8.

20 « Les béatitudes de L’autre Parole », L’autre Parole, no 22 (décembre 1983).

21 Evelyne Tardy avec la collaboration d’André Bernard, Militer au féminin. Montréal, les éditions du remue-ménage, 1995, p. 102.

22 Nancy Guberman et al., « Des questions sur la culture organisationnelle des organismes communautaires », Nouvelles Pratiques sociales, vol. 7, no 1 (1994), p. 54.

23 Denise Couture, Rita Hazel, Chantal Villeneuve, « La maternité : Déconstruction et reconstruction féministes », L’autre Parole, no 64 (hiver 1995), p. 18.

24 Véronique Degraef, « Le pouvoir passe partout », Savoir et différences des sexes, Lee Cahiers du Grif, no 45 (1990), p. 115.

25 D’autres groupes travaillent pour la cause des femmes dans l’Église : Femmes et ministères, l’Association des religieuses pour la promotion des femmes, les répondantes diocésaines à la condition des femmes, le Réseau oecuménique des femmes, etc.

26 Claire Lejeune, « L’outrage poétique du symbole. Diabolon et sumbolon », Cahiers internationaux du symbolisme, nos 77-78-79 (1994), p. 136.