LES FEMMES EN THÉOLOGIE AU QUÉBEC : BILAN ET PROSPECTIVE

LES FEMMES EN THÉOLOGIE AU QUÉBEC : BILAN ET PROSPECTIVE

Les femmes ont accès à la formation en théologie au Québec depuis trente ans. Quel bilan pouvons-nous faire de cette situation ? Cinq points retiennent mon attention :

. les étudiantes

. les professeures

. le type de théologie mis en oeuvre

. l’impact de ce savoir sur le milieu

. la prospective que l’on peut dégager

1. LES ÉTUDIANTES

En trente ans, la clientèle des facultés de théologie s’est radicalement transformée pour faire progressivement de plus en plus de place aux femmes. J’ai fréquenté la faculté de théologie de l’Université de Montréal de 1973 à 1976. Quand j’y suis entrée, les femmes y étaient admises depuis six ans seulement. Nous étions à l’époque une minorité de femmes noyée dans une masse d’hommes religieux, laïcs ou futurs prêtres ; dans une classe de 40 étudiants, on pouvait compter les femmes sur les doigts d’une seule main. En 1982, à la faculté de théologie de l’Université Laval, les femmes représentaient 38 % de la clientèle étudiante : 35 % des étudiants en théologie, 70 % des étudiants en catéchèse et 23 % des étudiants aux études supérieures. En 1989, les femmes formaient plus de 60 % de la clientèle des facultés de théologie de l’Université Laval (64 %), de l’Université de Montréal (62 %) et de l’Université de Sherbrooke (64 %)1.

Il semble que ce soit là un phénomène nord-américain. En effet, entre 1977 et 1987, aux États-Unis, le nombre de femmes qui ont obtenu un diplôme en théologie a augmenté de 224 %. Au cours de la même période, l’augmentation n’a été que de 5 % chez les hommes. Ces données nous amènent à penser que l’Église bénéficie maintenant d’une main d’oeuvre féminine très qualifiée.

Au Québec, dans quelles institutions se retrouvent les femmes francophones qui étudient en théologie ? Quels diplômes reçoivent-elles ? Et quelles sont leurs motivations ? Voici en bref trois tableaux qui permettent de faire le point sur la situation.

 

Tableau 1 Institutions fréquentées par les diplômées 1985-1990

Université de Montréal 35,1 %

Université Laval 24,6 %

Université du Québec à Chicoutimi 16,5 %

Université de Sherbrooke 7,4 %

Université du Québec à Rimouski 7,4 %

Institut de Pastorale 5,4 %

Université du Québec à Montréal 1,8 %

Université du Québec à Trois-Rivières 1,8 %

Total 100 %

Donc trois institutions assurent la formation de 76 % des étudiantes et cinq institutions se partagent 24 % de la clientèle. À noter que l’Université de Montréal tonne à elle seule plus du tiers des étudiantes.

Tableau 2 Dernier diplôme obtenu en théologie ou en sciences religieuses entre 1985-1990

Certificat 59,1 %

Baccalauréat 33,0 %

Maîtrise 7,5 %

Doctorat 0,4 %

II y a certes beaucoup de femmes en théologie mais leur formation se situe principalement au niveau du certificat. Les femmes accédant au doctorat restent dramatiquement sous représentées.

Tableau 3 Motivations pour entreprendre des études aujourd’hui

                                                    très/assez       peu /pas           s/r

. Approfondir ma vie de foi                              90 6,               3           3,7

. Élargir ma culture personnelle                        87,7                7,6          4,7

. Me qualifier afin de mieux servir l’Église         76,2                18 5          8

. Me perfectionner en vue d’un travail bénévole ou salarié      68,2      24,7      7,1

. Contribuer au changement dans l’Église             71,8           21,7          6,5

. Prendre une place en tant que femme dans l’Église      65,6      27,2           7,1

. Acquérir une formation en vue d’investir des postes d’autorité dans l’Église 27,3 62,9 9,8

Les femmes qui font des études en théologie sont principalement mues par des motivations personnelles : approfondissement de la foi et élargissement de la culture personnelle. Suivent les motivations qui sont orientées vers le service à l’Église. L’accès au pouvoir (postes d’autorité) n’intéresse que 27 % de cette clientèle. Ce pourcentage apparaît tout de même significatif et témoigne de la volonté d’un certain nombre de femmes d’exercer de plus grandes responsabilités dans l’Église.

2. LES PROFESSEURES

Les femmes ont commencé à enseigner la théologie à la fin des années 60. Entre 1970 et 1985 le premier contingent de théologiennes est demeuré stable. Chaque département ou faculté avait soit aucune femme professeure, soit une ou au maximum deux. Au delà de ce nombre, on aurait parlé d’une véritable domination féminine au sein du corps professoral ! La principale caractéristique de cette première génération des femmes-professeures c’est qu’elles étaient à peu près toutes féministes. Étaient-elles féministes avant d’obtenir un poste de professeure où le sont-elles devenues en fréquentant leurs chers collègues ? Je ne le sais pas mais cette admirable unité idéologique devait avoir un impact déterminant sur l’orientation du développement de la théologie au Québec. Je vais y revenir au point suivant.

Après 1985 on a assisté à l’embauche de femmes dans plusieurs institutions. Ces nouvelles venues se caractérisent par leur diversité idéologique : quelques-unes se disent féministes, plusieurs se désintéressent de ce type d’approche, d’autres vont Jusqu’à vouloir ne pas être associées aux études concernant les femmes, un peu comme si elles craignaient un forme d’étiquetages.

Chose certaine, l’embauche des femmes professeures n’a pas suivi l’évolution de la clientèle. Les femmes composent aujourd’hui environ les 2/3 de la clientèle étudiante des facultés mais elles représentent rarement plus de 20 % du corps professoral et ce, même si au fil des années il y a de plus en plus de femmes qui ont complété des diplômes d’études supérieures. Les résistances à l’embauche des femmes se sont affinées mais elles demeurent bien réelles. Cette situation a pour conséquence que les femmes sont plus nombreuses que jamais à être formées par des hommes.

3. LE TYPE DE THÉOLOGIE2

L’étude de travaux de théologiennes québécoises de la première génération (E. Lacelle, R. Parrot, M. Gratton, L. Melançon, M. Dumais, L. Baroni, Y. Bergeron) peut ouvrir des horizons insoupçonnés. Je pense qu’il faut examiner les productions de ces théologiennes, non pas séparément comme des entités distinctes et sans lien, mais plutôt comme un seul et même discours avec ses variantes et ses nuances.

En effet, s’il n’y a pas d’oeuvre individuelle colossale en théologie féministe québécoise, il existe cependant une étonnante unité de perspective qui a permis le développement d’une théologie féministe articulée, cohérente, capable de proposer un discours sur les principales questions soulevées dans cette discipline.

Pour qu’un discours ait un impact majeur sur les manières de penser d’un groupe donné, pour qu’il constitue un élément catalyseur servant à imaginer l’avenir, il faut qu’il fournisse un ensemble de propositions substantielles permettant de réfléchir globalement la réalité. Il importe que l’on puisse saisir la cohérence et la puissance heuristique de ce discours. D’où la pertinence d’examiner la théologie féministe québécoise dans cette perspective afin de vérifier si mon « soupçon » sur le caractère unifié de cette théologie s’avère fondé.

 

Des définitions

Comment définir la théologie féministe ? On s’entend pour attribuer à cette théologie une fonction critique du monde patriarcal et une fonction créatrice et « restauratrice » pour les femmes. Pour Marie Gratton, la théologie féministe a révélé à l’Église son classisme, son sexisme, son « injustice structurelle. Cette théologie vise donc à libérer les personnes des idéologies et des rôles que le patriarcat leur a dévolus.

Pour sa part, Louise Melançon attribue à la théologie féministe une double tâche : « faire la critique du caractère masculin, patriarcal, et donc sexiste et oppressif de la tradition judéo-chrétienne, (…) (et) permettre aux femmes une perception positive et une formulation neuve de leurs expériences religieuses »3. Dans ce projet, les théologiennes féministes font corps avec les femmes engagées dans le processus de transformation de la réalité sociale et ecclésiale. Elles créent une nouvelle façon de faire de la théologie en maintenant un dialogue constant avec la communauté des femmes. Qu’en est-il maintenant du discours sur Dieu ?

Discours sur Dieu

L’anthropologie de la tradition judéo-chrétienne est fréquemment remise en cause par la théologie féministe. Pour reprendre la formule de Marie Gratton, les femmes sont toutes égales… dans leur inégalité.

Les hommes dans l’Église, soutient Monique Dumais, monopolisent pratiquement toute signification, ils apparaissent en définitive les seuls qui peuvent être l’image, le signe, le symbole du Christ et par là représenter l’Église4. À travers une image de la femme honnie/idéalisée véhiculée par la culture patriarcale, les femmes n’ont évidemment pas pu se nommer, nommer le monde, ni nommer leur relation à Dieu. Quand des images féminines sont utilisées pour nommer Dieu, ce sont celles qui correspondent aux stéréotypes fondés sur la division des rôles. Dans cette ligne de pensée, Lise Baroni refuse que le pouvoir patriarcal puisse être justifié au nom de Dieu, comme si le Dieu de Jésus avait voulu l’inégalité et l’injustice. Elle montre l’existence d’une fausse conception du sacré véhiculée par l’Église et soutient qu’un sacré qui exclut les femmes ne peut être un sacré chrétien5.

De nouvelles définitions du sacré

Monique Dumais propose aux femmes de découvrir comment l’incarnation peut être révélée à travers toute la dynamique du corps, elle ouvre les portes à une véritable gynépraxis.

Les paroles de la consécration eucharistique sont vécues dans leur concrétude existentielle : l’abandon des corps dans une relation sexuelle bien intégrée, manifestant la pleine communion des personnes, fait saisir l’intensité de la parole du Christ : « Ceci est mon corps livré pour le salut du monde ». D’autre part les femmes vivent de façon existentielle le « Ceci est mon sang » quand leur organisme laisse couler le sang menstruel6.

Du sang du Christ au sang menstruel des femmes, Dumais identifie un cycle rédempteur, régénérateur, porteur de vie. Elle voit même « les femmes comme prêtresses exceptionnelles dans l’offrande du corps et du sang de Jésus »7.

Des visions d’Église

L’Église semble, pour reprendre une expression de Lacelle, en exil de son authenticité humaine8. En effet, l’Église « est « sacramentellement » pour les femmes, signe d’injustice et elles ne peuvent pas croire qu’elles y vivent la promesse de Dieu*9. Selon Marie Gratton, on trouve dans cette Église patriarcale un sexisme pernicieux qui tente de se justifier en se référant à la volonté divine ; toute revendication du pouvoir par les femmes fait donc figure de sacrilège. Cette Église, marquée par un vaste processus de sacralisation, de sacerdotalisation et de cléricalisation, a permis la concentration du pouvoir de gouvernement et de sanctification entre les mains des clercs. De plus, l’affectivité mal assumée des clercs, le fait que l’Église n’ait pas intégré sa propre dimension féminine génère, selon Baroni, une véritable peur des femmes. Dans cette Église si profondément patriarcale, est-il malgré tout possible de vivre, comme le souhaite É. J. Lacelle, de nouveaux rapports de réciprocité entre les sexes10 ?

 

Prospective ecclésiale

Pour ce faire « il est nécessaire que les hommes aillent jusqu’à remettre en cause l’idée qu’ils se font de leur propre identité »11. Le plus difficile à vivre pour les hommes ce sera d’apprendre à partager l’autorité, le pouvoir, la maîtrise de la création. Marie Gratton souligne que la tâche des femmes dans l’Église consiste encore, non pas à faire reconnaître le principe de leur égalité mais d’en faire respecter dans le quotidien de la vie ecclésiale les conséquences pratiques12.

Les quelques bribes que je viens de vous présenter permettent d’affirmer que la théologie féministe québécoise peut être perçue comme une contribution majeure à la transformation tant de la situation des femmes dans l’Église que de la représentation du féminin dans le champ religieux. Cette théologie plurielle apparaît apte à fournir des outils conceptuels pour procéder à une critique rigoureuse de l’univers patriarcal chrétien et de ses effets sur les rapports entre les hommes et les femmes. Elle peut également être comprise comme un ensemble de jalons théoriques et de représentations articulées autour de symboles, de valeurs et de règles qui permettent de redéfinir l’identité religieuse des femmes et les rapports entre les sexes.

4. L’IMPACT

Divers travaux de recherche sur le terrain et des rencontres répétées avec des personnes actives dans le milieu me permettent de soutenir que la théologie féministe a eu un impact majeur sur la pensée et les interventions des femmes dans l’Église. Je considère les principales destinataires de cette théologie comme des réceptrices actives et dynamiques qui ont su tisser les liens qui unissent les fragments discursifs et se faire une synthèse personnelle. Il y a eu une appropriation significative des concepts mis de l’avant par la théologie féministe qui leur permet de lire et de critiquer la situation ecclésiale dans laquelle elles se trouvent et qui les incite à formuler des pistes de changement.

En même temps ces femmes se retrouvent dans une situation complexe et tendue. Elles aspirent à des changements. Mais leur milieu résiste fortement à toute transformation substantielle. Si l’Église s’est féminisée au niveau de son personnel, elle est demeurée profondément masculine et misogyne dans son discours et sa direction.

Les théologiennes féministes ont montré un souci constant de maintenir des liens actifs avec la communauté des femmes. Il y a de plus au Québec des relais pour assurer la diffusion et la pénétration de cette théologie. Ces relais sont le Réseau des répondantes à la condition féminine, le groupe Femmes et ministères, le Réseau oecuménique des femmes, l’Association des religieuses pour la promotion des femmes et L’autre Parole. Les théologiennes de la première génération sont pratiquement toutes actives ou en lien avec l’un ou l’autre de ces groupes. Cette formidable synergie des universitaires avec des femmes engagées concrètement dans le champ religieux, les partenariats qui se sont mis en place au fil des ans, entre les deux groupes, pour le développement des recherches, permettent de meilleures retombées des résultats des travaux. Cette voie est très certainement à promouvoir davantage pour l’avenir.

5. PROSPECTIVE

On connaît la clientèle étudiante qui apparaît plus encline à servir dans l’Église que d’y exercer des postes d’autorité. Elles sont aujourd’hui quelques milliers au Québec à avoir complété une formation de base en théologie (certificat), donc à détenir des compétences suffisantes pour travailler dans l’institution. Cette main d’oeuvre va-t-elle renforcer le pouvoir clérical en place ou oeuvrer au changement ? J’aimerais suggérer quelques pistes afin de favoriser le plus possible l’implication des femmes à la transformation de leur situation dans l’Église :

. Encourager la poursuite de la formation : plus les femmes sont scolarisées moins elles exaltent les valeurs de service et moins elles craignent d’exercer des responsabilités.

. Développer plus étroitement les liens entre l’université et le milieu afin d’assurer le maximum de retombées des recherches universitaires dans le milieu.

. Soutenir la concertation entre les intervenantes pour une meilleure prise de conscience de la situation des femmes et la mise en place d’alternatives concrètes.

. Procéder à une démystification continue du pouvoir.

On a vu que les théologiennes jouent un rôle important. Elles atteignent présentement un sommet au plan de leurs recherches et de leurs publications. Cette année constitue une année faste ; je pense à l’ouvrage d’Elisabeth Lacelle, L’incontournable échange, à celui de Baroni, Bergeron, Laguê et Daviau, Voix de femmes, voies de passage. Il s’agit là des théologiennes de la première génération. La seconde génération apparaît beaucoup plus éclatée et nettement moins axée sur des perspectives féministes. Or la situation est la suivante :

. les théologiennes de la première génération ont commencé à prendre leur retraite et d’ici 5 à 8 ans elles ne seront pas très nombreuses dans les universités.

. La deuxième génération ne peut prendre que très partiellement la relève.

. Qu’adviendra-t-il avec la troisième génération qui est à embaucher, nous sommes dans un contexte de coupures budgétaires, de raréfaction des postes et d’augmentation de la concurrence. Dans un contexte où les programmes d’accès à l’égalité apparaissent de moins en moins légitimes, les femmes, les théologiennes féministes pourront-elles se tailler une place ? Quelles stratégies devons-nous mettre en oeuvre immédiatement pour assurer une certaine relève ? Je suis d’avis qu’il faut une véritable action concertée, sinon dans dix ans la théologie féministe dans les universités risque de n’être plus qu’un souvenir.

De plus, il ne faut pas oublier que nous sommes dans un contexte de montée des forces conservatrices à l’échelle mondiale et que l’Église catholique joue un rôle important à ce niveau. Il suffit de penser à l’action du Vatican à la conférence des femmes à Beijing. Les féministes voguent donc de plus en plus à contre courant et doivent déployer des efforts constants pour affirmer haut et fort leur vision du monde.

La théologie féministe a pu se développer parce qu’il existait un mouvement social de libération des femmes. La vigueur du mouvement féministe dans notre société a contribué pour une bonne part à l’affirmation d’une pensée féministe dans le champ religieux. Heureusement, nous avons, au Québec, un mouvement des femmes bien vivant. Je pense à la marche Du Pain et des Roses où de nombreuses femmes engagées dans le champ religieux se sont directement impliquées. Ces marcheuses pour la justice dans la société ne sont-elles pas des inspiratrices pour l’Ekklèsia des femmes et l’affirmation de l’utopie féministe dans le champ religieux ?

MARIE-ANDRÉE ROY, VASTHI 

1 Pourcentage calculé à partir de données fournies dans un article de Jean Martel, « L’Église se féminise », Le Soleil, 26 mars 1989, B1.

2 Cette partie reprend les grandes lignes d’un texte que j’ai déjà publié : « Théologie féministe et drame des rapports hommes-femmes en Église », Drames humains et foi chrétienne (sous la direction de Camil Ménard et Florent Villeneuve, Montréal, Rdes, 1995, pp. 173-185.

3 Louise Melançon, « La prise de parole des femmes dans l’Église », dans Souffles de femmes. Lectures féministes de la religion, Montréal, Éditions Paulines, 1989, p. 22.

4 Monique Dumais, « Discours religieux sur la femme, Critique de la déclaration romaine sur la question de l’admission des femmes au sacerdoce ministériel », dans Ferveurs d’une théologienne dans l’Église, texte polycopié, Rimouski, UQAR, 1978, p. 65.

5 Lise Baroni, « L’émergence créatrice des femmes engagées dans l’Église », Femmes. Pour quel monde ? Dans quelle Église ? », Ottawa, Conférence Religieuse Canadienne, 1985, pp. 43-65.

6 Monique Dumais, Expériences des femmes en théologie, dans Documentation sur la recherche féministe, Toronto, OISE, 1980, p. 41 s.l. ni date, texte polycopié, p.16.

7 Monique Dumais, « Femmes faites chair », dans La femme, son corps, la religion, Montréal, Bellatmin, 1983, p. 66. Ce texte est très certainement un des écrits les plus importants de cette théologienne en ce qui a trait au développement d’une théologie féministe originale.

8 Elisabeth J. Lacelle, « Le mouvement des femmes dans les Églises nord-américaines », dans Études, no 363/5, novembre 1985, p. 554.

9 Marie Gratton, « Les femmes, « infortunées convives » de la pratique sacramentelle », dans L’initiation sacramentelle des enfants. Étude de la politique de l’Église du Québec, (Cahiers d’études pastorales), Montréal, Fides, 1986, p. 98.

10 Elisabeth J. Lacelle, « Le mouvement des femmes dans les Églises nord-américaines », op. cit., p. 554.

11 Rolande Parrot, « Réconcilier les hommes et les femmes dans l’Église, c’est se réconcilier avec Dieu », dans Communauté chrétienne, vol. 22, no 129, mai-juin 1983, p. 311.

12 Marie Gratton, « Les droits des femmes dans l’Église », dans Devenirs de femmes, Cahiers de recherche éthique, no 8, Fides, 1981, p. 131.