ANINE FORTIN, REPONDANTE DIOCESAINE A LA CONDITION FÉMININE

ANINE FORTIN, REPONDANTE DIOCESAINE A LA CONDITION FÉMININE

par Thérèse Bergeron

C’est avec une vive satisfaction que le groupe de Québec de L’AUTRE PAROLE a appris la nomination de madame Anine Fortin comme répondante diocésaine à la condition féminine !.

Déjà notre groupe avait eu l’occasion de collaborer avec Anine Fortin à la réalisation d’un projet s’adressant aux pasteurs des paroisses du diocèse à l’occasion de la fête internationale des femmes, le 8 mars 1981. En effet, Anine Fortin est agente de pastorale à l’Office de pastorale sociale.

Afin d’en savoir davantage sur le nouveau mandat qu’elle s’est vue confier par l’archevêtque de Québec, je suis allée la rencontrer en janvier dernier. Cette nomination remonte à septembre 1981, m’apprend Anine Fortin et c’est en prenant connaissance des thèmes abordés lors de la première rencontre réunissant les répondantes et le Comité des affaires sociales de l’Assemblée des évêques du Québec que s’est dessiné le rôle de répondante. Lors de cette journée, la réflexion portait essentiellement sur deux points : 1) l’identification des besoins des femmes ; 2) la clarification du rôle d’une répondante. Considérant que le premier thème peut se résumer par deux mots-clés, prise de conscience et solidarité – sans compter qu’il sera développé par les rapports entre les répondantes et les femmes des diocèses -, je m’attarde au rôle de répondante.

D’abord, elle doit être un point de contact dans le diocése les associations féminines et avec le Comité épiscopal des affaires sociales. Elle sera donc  » à l’affut de ce qui se passe, le transmettra, donnera des mains à nos préoccupations, identifiera les lieux, les enjeux de la promotion des femmes, créera des solidarités », etc. Partant de ces lignes directrices, il reviendra à chaque répondante d’interpréter sa tâche selon les conditions particulières de son milieu. Pour sa part, voici comment Anine Fortin conçoit sa nouvelle fonction. D’abord, elle se propose de prendre connaissance de ce qui se fait dans le diocèse. C’est dire qu’elle a l’intention d’entrer en contact avec les groupes existants et, éventuellement, d’apporter un appui A leurs causes, à la suite d’actions décidées en concertation avec des équipes constituées avec des femmes intéressées à réfléchir sur leur foi.

En ce qui concerne L’AUTRE PAROLE, Anine Fortin considère que le feuillet constitue un des rares instruments apportant une réflexion théologique destinée aux femmes. Aussi, elle espère qu’il conservera le ton qui lui permet d’être à la portée de toutes les femmes et le rend susceptible d’en faire un instrument privilégié, méritant une plus large diffusion dans les groupes de femmes.

De notre côté, nous accueillons cette nomination comme un geste de rapprochement significatif entre la structure ecclésiale et les Québécoises, et nous serons attentives aux initiatives de solidarité qu’elle générera dans notre diocèse.

. 1. A l’invitation du Comité des affaires sociales de l’Assemblée des évêques du Québec, chaque évêque a nommé une femme comme répondante a la condition féminine dans son diocêse.