La condition féminine et les Pères de l’Église latine,

Flore DUPRI:EZ,

La condition féminine et les Pères de l’Église latine,

Éditions Paulines, Montréal, 1982, 192 p.

« La-conjoncture économique et sociale de Rome, à la suite des conquêtes, avait placé  les femmes dans une atmosphère peu favorable à l’épanouissement des vertus. Les moralistes chrétiens profitèrent de ce désarroi pour durcir le modèle de la matrone romaine issu de l’esprit juridique, pratique et patriotique des Romains. Ils lui substituèrent un idéal nouveau, une législation plus rigide, reposant sur le principe de l’indissolubilité des engagements, conséquence de l’eschatologie. Alors qu’on aurait attendu que le message d’amour prêché par le Christ devienne le fondement même du mariage, l’Église vit plutôt, dans cette institution, le moyen de circonscrire la sexualité humaine dans des limites précises. Les Pères justifièrent le mariage par la fécondité alors que, dans la Rome antique, l’on avait déjà compris qu’il devait reposer d’abord sur l’épanouissement des époux. C’est que l’Église avait pour la virginité consacrée une estime beaucoup plus haute que pour la vie conjugale » (p. 170).

Flore Dupriez, membre de L’autre Parole (groupe Vasthi, de Montréal) analyse les propos de Saint Ambroise, Saint Augustin, Saint Jérôme, etc. sur la virginité et le mariage, afin d’y déceler la perception qu’ils avaient des femmes••• Une bibliographie complète le tout.

On devinera l’intérêt de cet ouvrage pour mieux comprendre les positions actuelles du Magistère sur la condition des femmes•••

Un journal de spiritualité naturaliste, WOMANSPIRIT,

publié dans l’Oregon, paraît 4 fois par année, aux solstices  et aux équinoxes. On peut S’y abonner en s’adressant à :

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