Lettre de Louise Melançon

Lettre de Louise Melançon
Sherbrooke, le 10 mai 1976
Madame Monique Dumais,
Département
des sciences religieuses,
Université du Québec Rimouski.

Madame,

J’ai reçu, avec surprise mais aussi avec beaucoup d’intérêt, votre lettre me faisant part de votre projet de créer des relations suivies entre les femmes travaillant dans les Facultés de théologie ou départements de sciences religieuses.

Malheureusement, j’ai perdu votre lettre. Aussi je vous écris un peuau hasard, espérant que ma lettre saura vous rejoindre.

Je suis très intéressée à participer à votre bulletin d’informations. Pour le moment, il me serait difficile, cependant, d’y répondre longuement et avec les précisions nécessaires. Je suis à terminer la rédaction de ma thèse de Doctorat en théologie. Je reviens, d’ailleurs, d’un congé d’études et je retourne à la Faculté de théologie de Sherbrooke, le mois prochain, comme professeur adjoint, travaillant à plein temps. En plus de donner des cours au niveau du premier cycle, je serai responsable de la Maîtrise en théologie, ce qui comprend en plus de l’enseignement, la direction d’un projet de recherches et l’accompagnement des étudiants gradués en instance de thèse ou mémoire.

Je regrette de ne pouvoir faire plus pour le moment. J’aimerais que vous entriez en contact de nouveau avec moi, et dès le mois de juin, je pourrai répondre plus longuement en vue de collaborer à ce projet qui m’intéresse au plus haut point.

Louise Melançon

À la suite de ces trois réponses fort dynamisantes, une première rencontre a lieu, le 14 août, à Rimouski, au 39 Saint-Jean-Baptiste ouest, à la résidence de Monique Dumais. Marie-Andrée Roy, Louise Melançon et Bibiane Beauregard sont au rendez-vous. Cette rencontre d’une journée a permis aux quatre complices de se connaître, d’échanger longuement sur leurs intérêts propres, et surtout de décider de fonder