Lettre de Pauline aux Éphésiens, ch. 4

Lettre de Pauline aux Éphésiens, ch. 4

Revêtez la femme nouvelle, soyez bons les uns envers les autres, vous pardonnant réciproquement comme Dieu vous a pardonné en Christ.

(Marie est devant l’ordinateur et se parle tout haut.)

Ce soir, j’ai le goût d’aller à l’ordinateur voir ce qui se passe sur mon Facebook ! Tiens, j’vais aller voir Louise, elle a toujours de commentaires intéressants à dire, elle !

Louise : Il y a des jours où je me sens vide, vieille, stérile, et j’ai de la colère. Ce qui se passe est injuste puis je sais qu’on est plusieurs à penser de même.

Marie B. : Oui, c’est lourd, malgré tout j’ai décidé d’aller à contrecourant de l’opinion populaire. Je veux faire peau neuve… toujours des relations humaines plus respectueuses. L’argent ne sera plus mon dieu !

Claire : Moi j’aimerais être une femme plus forte qui choisit la lumière, l’authenticité et j’aimerais me sentir plus à l’aise de dire ma vérité.

Monique : Oui, je veux sortir des sentiers battus, trouver des expressions nouvelles de liberté, ne jamais baisser les bras.

Denise : Moi aussi j’ai besoin de me brancher à l’énergie divine en moi, de retrouver la source qui m’habite, de m’ouvrir à l’autre, c’est ce qui me redonne goût à la VIE.

Louise : …ça fait du bien. Je sais très bien que les élections ne peuvent pas tout changer… Mais il faut que ça change !

Claire : Moi, j’essaie de mettre mes lunettes 3B… Voir le beau, le bon et le bien dans tout ce qui arrive.

Marie B. : Bravo, je suis tannée d’être enragée… Demain matin, je veux me lever de bonne humeur. Au diable la démission.

Monique : Ce n’est pas tous les jours qu’on peut se parler aussi franchement de ce qui nous fait vivre. Tu me fais prendre conscience que j’ai un souffle intérieur qui me porte au changement.

Denise : Pour moi, c’est la compassion des unes pour les autres qui m’aide à grandir.

Claire : J’aimerais que la joie, la paix, la reconnaissance toute espèce d’affirmation positive fasse partie de ma vie.

Marie : Merci, les filles, au choc des idées, jaillit la lumière ! ! !

Tourelou, ciao…