Phoebé à l’Île Bigras

Phoebé à l’Ile Bigras

Carmina Tremblay

Le 21 avril, le groupe Pheobé (à l’exception de Jacinthe) se retrouve dans l’autobus qui fait le trajet  de Montréal à Québec pour amener  les voyageurs et les voyageuses qui désirent participer à la marche du Sommet des Peuples 2001. La prochaine réunion de notre groupe est alors prévu pour le dimanche 29 avril. Tout bonnement, dans l’autobus, Louise propose d’allonger la rencontre en la commençant dès le vendredi soir. Sa sœur qui part pour la fin de semaine avec sa famille met généreusement à notre disposition sa résidence à l’Île Bigras. Quelle chance !

Quelle chance aussi et quel bonheur que parmi les sept femmes invitées, malgré un emploi du temps assez chargé, aucune n’ait opposé d’obstacle à « prolonger la réunion » toute la fin de semaine. Jacinthe, la huitième du groupe, nous rejoindra dimanche.

Moments de grâces ! Temps fort de rencontre et de  connaissance mutuelle ! Même la température s’est mise de la partie pour faire de cette fin de semaine un séjour des plus enchanteurs au bord de la rivière des Prairies.

Dès le vendredi soir, on s’installe, on soupe, on s’amuse dans un climat de liberté et de spontanéité. Une belle complicité règne déjà entre les anciennes et les nouvelles membres et cette complicité nous accompagnera tout au long de notre fin de semaine. (Notre groupe compte actuellement 10 membres : 6 anciennes dont 2 sont présentement en année sabbatique et 4 nouvelles dont l’une en est à sa première rencontre.)

Sans aucun effort, l’orchestration des activités se déroule à merveille :

            *les cuisinières apparaissent à tour de rôle sans qu’on ait planifié leur apparition ;

            *les jubilaires disparaissent au moment opportun pour qu’on puisse fabriquer leur gâteau         d’anniversaire ;

            *des « mains de fée » apparaissent juste à temps pour « réparer » le gâteau qui s’est malencontreusement effondré ;

*pendant l’un des repas, arrive tout naturellement à l’une d’entre nous l’inspiration de    partager un verre de jus et un morceau de pain en souvenir du Christ réuni avec ses amies et amis.

C’est d’ailleurs, durant toute la fin de semaine, que nous avons partagé notre amitié en souvenir de Jésus qui a vécu lui-même de beaux moments d’amitié avec ses disciples et ses amies Marthe, Marie Madeleine et bien d’autres.

Bref, tout au long de la fin de semaine, nous avons créé et/ou fortifié des liens de solidarité et d’amitié qui se sont concrétisés dans une action politique concrète i.e. l’appropriation collective d’une lettre écrite par l’une d’entre nous au journal La Presse en réaction à un article de madame Lysianne Gagnon.

Je conclus en disant comme Yvette « que nous avons pris le temps de vivre ensemble en profondeur dans un grand climat de liberté » et comme dirait Louise : « cela a été vraiment BIG ras » !