SAVIEZ-VOUS QUE…

SAVIEZ-VOUS QUE…

Marie-Josée Baril

Amnistie internationale

Chaque année au Burkina Faso, plus de 2 000 femmes meurent de complications liées à la grossesse et à l’accouchement. Certaines femmes décèdent parce qu’elles ne peuvent rejoindre un établissement de santé. Dans bien des cas, elles ne peuvent payer les frais demandés alors que d’autres subissent les conséquences d’une réserve de sang insuffisante, du manque de médicaments, d’équipements ou de personnel qualifié.

Si le droit burkinabè reconnaît l’égalité des hommes et des femmes, dans les faits, la plupart des femmes sont soumises aux hommes tout au long de leur vie. Parmi les raisons pour lesquelles les femmes ne reçoivent pas les soins de santé maternelle dont elles ont besoin, notons le manque d’information sur leurs droits en matière de sexualité et de procréation et leur statut inférieur qui affecte leur droit de décider quand et la fréquence des maternités.

Pour en connaître plus sur le pays et la campagne qui s’échelonnera au cours des deux prochaines années ou sur la campagne mondiale Exigeons la dignité que mène Amnistie internationale depuis 2009, vous pouvez consulter le site : www.amnesty.org/fr voir la campagne contre les atteintes aux droits humains qui entretiennent la pauvreté.

Source : Amnistie internationale – communiqué du 27/01/2010

La Banque Laurentienne donne l’exemple  aux  autres  banques

Avec la nomination en octobre 2009, de Marie-France Poulin à son  conseil d’administration (c.a.), la  Banque  Laurentienne se positionne avantageusement  par  rapport à ses rivales pour ce qui est  de la  représentation des femmes à son c.a.. De  treize membres qui composent son conseil, cinq sont des femmes.

Il  est à noter que, si l’institution financière est encore  loin de l’objectif du Mouvement d’éducation et de défense des actionnaires (MÉDAC) qui souhaite la parité, elle se rapproche toutefois du quota de 40 % que la Norvège  impose aux sociétés ouvertes.

Sources : sites  internet des sept plus  grandes banques  canadiennes au 23 octobre 2009.

Tourisme sexuel : l’étau se resserre autour des agresseurs

Les  vacanciers qui  partent pour  les  destinations  soleil de l’Asie et de certains pays européens doivent s’attendre à trouver dans leurs documents de voyage une note les avisant qu’ils s’exposent  à  des poursuites criminelles s’ils ont des relations sexuelles avec des personnes mineures à l’étranger. Le Bureau international des droits des enfants (BIDE), une ONG fondée par la juge Andrée  Ruffo et  patronnée  par  l’Organisation des Nations Unies, a invité les  voyagistes à adhérer à son code de conduite et cela avec l’accord de l’Association des grossistes Québécois.

L’UNICEF estime qu’entre 1 et 2 millions d’enfants sont exploités sexuellement dans le monde.

La  Thaïlande bénéficie d’une sinistre réputation à cet égard. L’image du pays a été sérieusement entachée à l’étranger, ce qui a amené les autorités à faire des efforts pour éradiquer la prostitution infantile, explique Catherine Beaulieu, porte-parole du BIDE. S’il est plus difficile de trouver des enfants qui se prostituent à Bangkok, il y a des destinations émergentes : l’Argentine, le Pérou, le Costa Rica., l’Inde, le Kenya, l’Afrique du Sud et la Colombie.

Source : Cyberpresse, 16 janvier 2010