CÉLÉBRATION Non, aux abus sexuels des femmes dans l’Église ! Oui, à l’Ekklèsia nouvelle !

CÉLÉBRATION Non, aux abus sexuels des femmes dans l’Église !
Oui, à l’Ekklèsia nouvelle !

GroupeVasthi

L’accueil se fait à la porte de la salle dédiée à la célébration.La salle de la célébration est dans une légère pénombre.Une table est décorée de fleurs, du cierge pascal, d’une assiette pour le pain et de petites coupes (vides) pour le vin.Les chaises sont placées afin de former un cercle avec la table de la célébration.

 

Rite d’accueil

Musique : Les trois Gymnopédies de Satie — musique basse qui permet d’entendre les paroles du rite d’accueil.

Cocélébrantes 1, 2, 3 — accueillent toutes les participantes en faisant une croix sur les lèvres avec une huile aromatisée en disant :

Bienvenue [prénom de la personne], à cette célébration pour la libération de la parole dans l’ekklèsia nouvelle. Reçois ce morceau de tissus noué qui traduit notre parole réduite au silence.

Au même moment, les cocélébrantes 4, 6 et 7 — remettent à chacune le foulard noué.

À la fin de l’accueil, la cocélébrante 3 — va allumer le cierge pascal.

Proclamation

Une fois que toutes les femmes ont pris place

Cocélébrante 4 —

Depuis vendredi soir, nous avons tenu à exprimer notre solidarité et notre sororité envers les jeunes filles, les religieuses, les employées et les laïques qui ont été abusées et agressées sexuellement par des clercs et par des religieux et même par certaines religieuses.

Ce silence, enfin brisé, constitue un pas dans la bonne direction. Nous avons saisi une part de l’immensité du drame vécu par nous, les femmes. Dans ce clair-obscur que nous habitons, nous continuons de marcher hors des sentiers battus pour nommer et pour faire vivre une ekklèsia nouvelle.

Voulons-nous continuer dans cette marche de libération de la parole et de construction de l’ekklèsia nouvelle ?

Répons de l’assemblée

Nous le voulons.

Court silence

Musique : Improvisation, style méditatif au clavier — possibilité de vocalise

Expression de la souffrance et du chemin vers la lumière

Cocélébrante 5 —

Prière à Dieue défigurée

Nous nous en doutions un peu.

Mais nous avions peur de le savoir, de le voir, de le reconnaitre, car nous ne voulions pas regarder le visage défiguré de Dieue.

Nous accueillons la souffrance des femmes — religieuses et laïques —, manipulées spirituellement et affectivement, abusées sexuellement, violées et souvent obligées d’avorter, tenues dans le secret et vivant dans la honte et la sidération. Nous reconnaissons cette souffrance et nous la portons avec vous.

En nommant l’innommable, nous brisons le mur du silence et de la honte. Nous mettons ainsi au grand jour l’hypocrisie d’une institution rongée par la misogynie des clercs, par la sacralisation du pouvoir mâle et par des abus de toutes sortes.

Nous voulons affirmer notre volonté de continuer à faire entendre une parole autre pour s’opposer et pour dénoncer non seulement la discrimination, mais aussi l’infériorisation systémique des femmes au sein d’une institution qui aime déclarer que les femmes sont les égales des hommes en dignité, alors qu’elles ne le sont pas dans les faits.

Nous ne sommes pas dupes ! Et notre colère est juste ! (Coup de poing qui résonne)

En ces temps de turbulence, nous voulons travailler à construire une nouvelle ekklèsia où les femmes sont en égalité avec les hommes, sans quoi, l’ekklèsia ne sera pas.

 

Rite du pardon

Cocélébrante 6 —

Nous, les femmes, avons trop souvent pardonné sans être écoutées, sans que les choses changent. Il est difficile et douloureux de pardonner ces gestes d’abus, d’agressions, de mépris et d’infériorisation répétés. Difficile de le faire face à l’absence de signes véritables d’une volonté affirmée d’y mettre fin. Sans repentir.

Pour nous assurer que les choses changent, que notre colère et notre indignation soient entendues dans les temps à venir, renforçons les liens entre nous, l’ekklèsia des femmes. Continuons sans relâche d’être des bâtisseuses sur notre terre. Nous avons besoin de liens forts non seulement entre les femmes du Nord et du Sud, mais également entre les femmes du Nord et les femmes du Sud entre elles pour ne plus nous taire, pour ne plus accepter l’inacceptable.

Le don, le par/don, permet de se réconcilier, de trouver des voies inédites pour bâtir une ekklèsia où les femmes seront reconnues comme des sujettes sexuées, où leur parole sera entendue, célébrée comme sagesse, comme lumière au milieu des ténèbres.

Le pardon a valeur de sacrement, de signe sensible pour que les personnes, les communautés se réconcilient avec elles-mêmes et avec Dieue. Rappelons-nous que pardonner n’est pas oublier, mais que ce geste peut être l’un des chemins de la libération.

Prise de parole des femmes

Cocélébrante 6 —

Et nous, où en sommes-nous à ce chapitre du pardon ? Celles qui veulent prendre la parole le peuvent.

Laisser le temps nécessaire à l’expression des femmes.

 

Célébration de la Parole — Les réécritures

Cocélébrante 2 –

Aujourd’hui, les unes et les autres, femmes de l’ekklèsia nouvelle, rassemblées en petits groupes, nous avons travaillé à notre grand projet de réécriture de la Bible. Le corpus s’allonge au fil des années. Cette fois, ce sont cinq textes qui ont été repris et qui vous seront présentés.

 

Cocélébrante 2 –

Le premier groupe s’est attardé à l’Évangile de Marc, le chapitre 10, versets 2-12.

Chloé va vers Jésus et lui demande : « Est-ce que la supérieure générale de ma communauté a le droit de me renvoyer parce que je suis enceinte ? ».

Jésus voyant sa détresse lui dit : « Que dit le droit canon ? »

Elle répond : « Il dit qu’elle peut me renvoyer parce que le vœu de chasteté a été rompu ! »

Jésus réplique : « C’est en raison de la dureté de votre cœur et de votre incompréhension de mon évangile que cette règle a été émise… »

Chloé l’interrompant : « Même si j’ai été violée ? »

Le cœur de Jésus fut remué de compassion envers elle. Il demande : « Et toi, qu’en dis-tu ? »

Chloé : « Pour l’instant, je n’ai rien d’autre à dire que ma colère d’avoir été abusée par ce prêtre ! »

Jésus l’encourage à parler : « Continue, je t’écoute. Qu’est-ce que tu souhaites ? »

Chloé : « Je suis dans une impasse, je ne sais pas ! »

Jésus : « En vérité, je te le dis : quel que soit ton choix, moi, je serai avec toi. »Ils marchèrent donc ensemble vers le bureau de la supérieure générale.

À la suite de leurs propos, elle s’exclama : « Je suis, moi aussi, dans une impasse, car si le secret est dévoilé, cela causera un immense scandale ! »

Jésus entre alors dans une sainte colère et dit : « Il est grand temps de se libérer de l’emprise du cléricalisme ! »

 

Cocélébrante 2 –

Le deuxième groupe a choisi de retravailler dans l’Évangile de Jean, le chapitre 8, versets 3-11.

Les canonistes amènent à Jésus une femme qu’on avait surprise dans la chambre d’un prêtre. Ils la conduisent au tribunal ecclésiastique, et disent à Jésus : «  Frère, cette femme a été surprise dans le lit d’un prêtre, or dans la loi de l’Église, on nous ordonne de l’exclure des sacrements. »

Jésus, les yeux baissés sur son téléphone cellulaire, lisait attentivement ses courriels.

Comme on persistait à l’interpeller, il se redressa et leur dit : « Vous n’avez convoqué que la femme, où donc est le prêtre ? » et il continua à lire ses courriels.

Eux, consternés par cette réponse et son attitude, ne comprenaient pas la réaction de Jésus devant cette femme évidemment coupable. « Voyez comment elle est habillée, elle est si provocante. »

Jésus leur dit : « Cette femme n’était-elle pas venue uniquement chercher consolation auprès de ce prêtre à la suite de la mort récente de son fils ? » Les canonistes n’en croyant pas leurs oreilles étaient sans voix. Jésus ajouta : « Ne revenez plus devant moi en accusant une personne aussi vulnérable ». En regardant la femme dans les yeux, il lui dit : « Femme, je ne te juge point. Ce prêtre a trahi ta confiance. Va en paix. »

S’adressant à nouveau aux canonistes, il leur dit : « Maintenant, amenez-moi le prêtre. »

 

Cocélébrante 2 –

Le troisième groupe a réécrit un extrait du Deuxième livre de Samuel, chapitre 13, versets 1-22.

Le roi David eut 19 fils, certains de femmes différentes, quelquefois dans des villes différentes, certaines femmes sont nommées, d’autres pas.

Absalom, fils de David, avait une jeune sœur d’une grande beauté, nommée Tamar. Et Amnone, fils de David, son demi-frère, en devint amoureux.

Sur les conseils de son cousin, l’astucieux Yonabad, Amnone se coucha sur son lit et fit le malade et il demanda à son père, le roi David, que Tamar lui apporte des galettes qu’elle avait préparées.

Comme elle s’approchait de lui, il la saisit en disant : « Viens ma sœur, couche avec moi ! »

Elle lui dit : « Non mon frère, on n’agit pas ainsi. » Mais lui ne voulut pas l’écouter. Il la maîtrisa, lui fit violence et la viola.

Après quoi, Amnone lui dit : « Lève-toi et va-t’en ! »

Il appela le garçon qui le servait et lui commanda de la jeter à la rue.

Se sentant souillée, Tamar allait répandre de la cendre sur sa tête quand, au même moment, un vent violent se leva qui balaya la cendre jusqu’à la chambre d’Amnone. Cette cendre brûlante recouvrit son corps en entier, de même que celui du complice Yonabad.

Et le pénis d’Amnone tomba, calciné.

Tamar retourna habiter chez son frère Absalom en louant Dieue !

 

Cocélébrante 2 –

Le quatrième groupe a réécrit un extrait du Livre des Juges, chapitre 19, 24-30

Un jour, un ecclésiastique pervers eut l’idée de fonder une communauté de petites servantes dont la mission serait de prier et de faire pénitence pour sauver les femmes dites « de mauvaise vie ». Il leur confia le mandat d’être solidaires et d’intercéder pour ces femmes déchues.

Le fondateur n’avait pas de considération pour les petites servantes ; il les traitait comme des femmes sans identité propre dont on pouvait user et même abuser. La Loi du silence régnait en maître dans la communauté.

Cela autorisa des prêtres, des mandatés d’évêques et même des évêques à se servir de leur corps, de leur personne et à faire comme si de rien n’était parce que ces femmes n’étaient pas des sujets de droit. En fait, ces servantes de Dieue étaient traitées comme des esclaves par des membres du clergé qui se croyaient tout permis. On aurait dit qu’ils projetaient sur les servantes de Dieue le mépris qu’ils avaient pour les femmes dites de « mauvaise vie », un peu comme si l’opprobre qu’ils leur faisaient subir devait les rendre plus pénitentes, priantes et soumises. Ces servantes de Dieue étaient coincées dans un terrible système d’exploitation qui s’apparentait à celui vécu dans la société civile par les femmes dites de « mauvaise vie ».

Ces femmes terrassées et blessées dans leur corps et leur âme ont vécu une véritable descente aux enfers. Qui les croirait, qui reconnaitrait la violence subie, le viol de leur corps et de leur conscience ?

Des féministes lèvent aujourd’hui le voile sur cette situation et prennent la parole pour la dénoncer. Elles accueillent et croient les propos de ces femmes blessées. Elles fustigent l’égocentrisme et le narcissisme de membres du clergé qui se réfugient dans le déni ; elles dénoncent l’instrumentalisation de la Bible pour légitimer le cléricalisme et le patriarcat ; elles affichent leur sororité avec toutes celles qui ont été abusées pour qu’elles puissent guérir de la culpabilité et de la honte qui les ont si longtemps paralysées dans le silence et qui appartiennent, en vérité, aux agresseurs. Oui, les entrailles de ces femmes sont bénies ; parlons-en pour que jamais on n’oublie la violence qu’elles ont vécue et que toujours on reste alertes à discerner d’autres manifestations de violence qui peuvent agresser les femmes dans l’Église comme dans la société.

 

Cocélébrante 2 –

Enfin, la cinquième mise en lecture provient de la Première épitre de Pierre, le chapitre 3, versets 1-7.

Vous, les femmes et les hommes,

Apprenez à répondre de vos propres actes,

À être des témoins éclairé∙e∙s de l’Évangile.

 

Sur les traces de Vasthi qui a refusé la soumission

Si l’on cherche à vous abuser,

Si l’on cherche à vous soumettre,

Apprenez à résister,

Apprenez à dire non.

 

Sur les traces d’Esther qui a, elle aussi, bravé Assuérus,

Ne craignez pas de raconter votre histoire,

Ne craignez pas de chercher l’appui nécessaire

Auprès de vos proches et de vos communautés d’appartenance.

Faites confiance au discernement qui en résulte.

 

Si des déviations surgissent,

Vous devez les repousser et les dénouer publiquement,

Sans vous laisser troubler par le doute.

Dignité, justice et égalité ;

Voilà qui a grande valeur devant Christa.

 

Vous hériterez de la grâce de la vie,

Votre espérance d’une ekklèsia nouvelle

et d’un monde plus juste sera en marche.

 

Court silence –

Musique : Adagio ou improvisation au clavier

 

Partage de la parole

Cocélébrante 6 —

Chaque participante est invitée à prendre la parole pour exprimer :

Mon ekklèsia, ce que je vis aujourd’hui.

Mon ekklèsia, ce que je veux, ce dont je rêve pour demain.

Mon ekklèsia, mes combats, mes luttes.

 

En prenant la parole, chaque femme est invitée à poser un geste symbolique, celui de dénouer son morceau de tissu pour signifier la libération de la parole et la construction d’une ekklèsia forte.

Il se peut que des nœuds ne soient pas dénoués… c’est normal, car tous les possibles sont là, nous différons chacune dans la façon de vivre cela. Mais ensemble, des pas auront été franchis.

Quand les femmes auront pris la parole que des nœuds auront été défaits ou maintenus, elles sont invitées à se placer en cercle en nouant chaque bout de tissus à celui de sa voisine de gauche et de droite.

Le nouveau cercle formé par l’assemblage des bouts de tissus symbolise l’union de l’ekklèsia des femmes, partie prenante de l’ekklèsia nouvelle où femmes et hommes seront égaux.

 

Court silence

Cocélébrante 4 —

De tous les temps, des femmes ont pris la parole,

De tous les temps, des femmes ont été là pour d’autres femmes.

Aujourd’hui, les lèvres se desserrent, les mots sont lancés sur les réseaux sociaux, les mots qui osent dire l’innommable.

C’est ensemble que nous continuerons notre marche vers l’ekklèsia nouvelle.

 

Chant :

Ensemble, ensemble

Nous marchons toutes ensemble.

Ensemble, ensemble

Pour un monde nouveau !

 

Pause

 

Communion

Cocélébrante 6 —

Afin de nous nourrir, de nous sustenter pour poursuivre dans les pas de nos mères, de nos grands-mères, de nos arrières-grands-mères à toutes ;

Ensemble, femmes du Nord,

Ensemble, femmes du Sud,

Ensemble, femmes du Nord et du Sud qui avons souffert en nos corps et en nos esprits violentés,

Nous redisons ces mots que Jésus nous adressait lors de son dernier repas pascal :

 

Texte lu par toutes les participantes

« J’ai ardemment désiré manger cette pâque avec vous avant de souffrir », il rendit grâces et dit : « Prenez ceci et partagez entre vous ».

Prenant du pain, il rendit grâces, le rompit et le leur donna en disant : « Ceci est mon corps, donné pour vous ; faites cela en mémoire de moi. » Et en mémoire de toutes les femmes abusées sexuellement, dont le corps crucifié est assumé dans l’espérance de la résurrection.

Il fit de même pour la coupe après le repas, disant : « Cette coupe est la nouvelle Alliance en mon sang, versé pour vous. » Alliance perpétuée dans le sang des femmes, promesse de vie nouvelle.

Du pain aux olives et du mousseux sont servis. Le vin est réfrigéré jusqu’au moment de le servir — pendant que les unes coupent la fougasse en morceaux, les autres servent le vin dans les coupes.

Musique – improvisation au clavier ou un Nocturne de Chopin.

 

Cocélébrante 6 —

Nous vous demandons d’attendre pour manger le pain et boire le vin que toutes les participantes soient servies.

Texte lu par toutes les participantes quand toutes seront servies :

En mémoire d’elles, en mémoire de Jésus-Sagesse.

 

Action de grâces

Cocélébrante 3 —

Répons par toutes : Nous avançons !

Avec le silence brisé :

Nous avançons !

Avec la parole libérée :

Nous avançons !

Avec celles et ceux qui ont entendu cette parole :

Nous avançons !

Avec les personnes qui se sont mises en action :

Nous avançons !

Avec la rencontre des alliées qui ouvrent des horizons de respect :

Nous avançons !

 

Rite d’envoi

Les 7 cocélébrantes

C’est ensemble, dans la force du nombre, dans la solidarité et la sororité que nous avons dit nos rêves d’une ekklèsia nouvelle de femmes et d’hommes égaux en Église.

Les charismes sont nombreux, ils s’expriment différemment, ils sont multiples comme l’arbre, l’écorce, le bois, le grain du bois, les cellules de l’arbre. Unies, ces cellules sont belles et fortes.

Cocélébrante 3 —

Nous remettons à chaque participante la photo d’un résidu de bois, mais vu sous un angle particulier. Pourquoi le bois ? Nous l’avons évoqué, le bois est vivant et fort. Il s’enracine dans le sol et il s’élance dans le ciel. Il a une solidité et une force. Tout comme le bois, nos cellules ont une vitalité, une capacité de se régénérer et de nous permettre de continuer le combat dans la solidarité, la joie et l’égalité. Pour terminer, entonnons ensemble un dernier chant : Si on tissait ensemble.

 

Cocélébrante 2 —

La cocélébrante remet à chaque participante la photo d’un résidu de bois.

 

Chant[1]

 

Si on tissait ensemble,

Coude à coude,

Si on tissait ensemble

Un tissu nouveau.

 

Tissu d’une société

Vivante et accueillante,

Plus juste et pacifiante,

Comme il ferait bon !

 

Si on tissait ensemble,

Coude à coude,

Si on tissait ensemble

Des liens nouveaux.

 

Liens vrais et authentiques,

Empreints de tolérance,

D’amour et de respect,

Comme il ferait bon !

 

Si on tissait ensemble,

Coude à coude,

Si on tissait ensemble

Un chemin nouveau

 

Chemin qui nous conduit

Plus loin et de l’avant,

Chemin plein de lumière,

Comme il ferait bon !

 

Si on tissait ensemble,

Coude à coude,

Si on tissait ensemble

Une chaîne nouvelle.

 

Chaîne si magnifique,

Riche par ses couleurs,

Par ses fils fins ou forts,

Comme il ferait bon !

 

Si on tissait ensemble,

Coude à coude,

Si on tissait ensemble

Une trame d’amour.

 

Trame de nos désirs

Vers un rêve à bâtir

Au bout de nos efforts,

Comme il ferait bon !

[1]Paroles : Denyse et Diane Marleau. Musique : Denyse et Marie Marleau