A PROPOS DES FEMMES ••• ET DU POUVOIR PATRIARCAL.

A PROPOS  DES FEMMES  ••• ET DU POUVOIR  PATRIARCAL.

La terre est ronde il y a des hommes et des femmes ; ils sont répartis à peu près EGALEMENT sur la surface de la terre. L’Egalité s’arrête là. L’organisation du monde pour sa doit plutôt être représentée par une pyramide. Au cours du passage de la forme ronde à la forme pyramidale on peut identifier clairement un processus : le sexe mâle a nettement tendance à se hisser au sommet de la pyramide ! Et cela a pour résultat de former des sociétés qu’on appelle patriarcales.

Nous, les femmes québécoises, avons reçu des pères en abondance ; société. comme Eglise ont .été. d’une grande générosité à notre égard. Nous savons que le rô1e du père s’exerce surtout chez les enfants, les MINEURS ; quelle épopée à traverser pour nous les femmes avant notre MAJORITE, avec tous ces pères « bienveillants » sur notre chemin !

Du côté de la société la liste peut être fort longue ; contentons-nous d’en énumérer quelques-uns ; 1e papa, le mari l’amant, le patron, le médecin sont fréquemment, chacun à leur façon, des pères c’est-à-dire qu’ils ne nous considèrent pas comme des femmes adultes. Ils exercent sur nous, consciemment ou non, une autorité infantilisante qui nous empêche d’accéder a la majorité, c’est-à dire à nous passer d’eux. La société est organisée Pour que nous dépendions des hommes.

Du côté de l’Église la paternité est tout aussi marquée. Que ce soit Dieu le Père, les pères de 1’Eglise, le pape, les évêques, les prêtres, tous exercent une autorité patriarcale sur les femmes et dans bien des cas nous ne pouvons contester cette autorité puisqu’elle se dit venir « d’en haut » et que de ce fait, il est bien « malaisé » d’aller négocier avec !

Mais que veulent donc les femmes ? se hisser au haut de la pyramide la domination NON ?. Nous ne voulons pas reproduire que les hommes ont fait peser sur nous Nous ne sommes pas intéressées à gravir les marches du pouvoir. Ce qui nous tient à : coeur c’est 1’égalité et la justice pour tous, que 1’on partage les pouvoirs, que l’on s’autogère. Et que dans l’Église les femmes aient des frères plutôt que des pères.

Marie-Andrée. Roy