Remerciements à la manière du grand Bill

Remerciements à la manière du grand Bill

Le charme très british de Bishop m’invite à m’inspirer de Shakespeare pour vous présenter ma propre évaluation de notre colloque.

Deux nuits d’affilée le ciel a été étoile, quelques-unes en ont certainement profité pour se délecter d’un songe d’une nuit d’été. Bien sûr, toutes nous avons pris le temps de fêter nos retrouvailles dans les rires et les chants à la manière des joyeuses épouses de Windsor. Nos engagements témoignent du fait que nous sommes aussi des femmes indomptables. On chercherait en vain parmi nous une mégère apprivoisée.

Vendredi soir, je vous l’ai dit, j’avais l’impression d’être au milieu de la tempête, et samedi de me débattre dans la comédie des erreurs, mais vous m’avez apaisée en disant que je faisais beaucoup de bruit pour rien  ! J’ai vu quelques Juliette appeler leur Roméo avant d’aller dormir. Leur récitaient-elles quelques sonnets ou s’entendaient-elles raconter un conte d’hiver ? Qui sait ? Chose certaine, ce n’était pas là peines d’amour perdues. Chacune venant avec ses richesses, nous avons le sentiment que nos échanges nous ont rapporté beaucoup plus que mesure pour mesure. Pour ma part, j’ai reçu le centuple. Il y eut certes quelques anicroches que je regrette, j’aurais tellement aimé pouvoir toujours vous dire : Comme il vous plaira… et le faire. Mais au bout du compte, il me semble que tout est bien qui finit bien.

Dans les rires comme dans les grincements de dents, vous avez été solidaires, je vous en remercie de tout coeur.

MARIÉ GRATTON