SAVEZ-VOUS QUE…

SAVEZ-VOUS QUE…

… la Fédération des femmes du Québec (F.F.Q.), avec la participation des comités de femmes des syndicats, des groupes de femmes, du Conseil du statut de la femme et des femmes militantes, prépare, pour les 29-30-31 mai 1992, un forum national des femmes libellé UN QUÉBEC FÉMININ PLURIEL, pour un projet féministe de société.

Un dossier de consultation de 19 fiches, soigneusement préparé, veut susciter la réflexion et les propositions d’action du plus grand nombre de femmes en vue de bâtir le Québec féminin pluriel. Les valeurs suivantes ont été retenues comme balises : un Québec féminin pluriel serait une société équitable, égalitaire, démocratique, non violente, pluraliste, responsable de son avenir et saine. Un rendez-vous historique à ne pas manquer. Pour inscription, s’adresser à la Fédération des femmes du Québec, 5225, rue Berri, bureau 100, Montréal, H2J 2S4, à l’attention de Marie-Josée Turgeon, (514) 948-3262.

… il existe une pratique relativement nouvelle chez les chercheuses féministes, celle de leur participation au processus judiciaire à titre « d’expertes » ayant à faire valoir « l’expertise féministe ». Pour nous éclairer davantage sur ces pratiques, Recherches féministes dans son numéro 2, vol. 4 de 1991, intitulé Unité/diversité, publie, dans son dossier, les contributions

de Micheline Dumont, « L’histoire à la barre », de Claudine Baudoux, « L’experte féministe sur la sellette » et de Cécile Codère, « Petite histoire d’un témoignage contre un distributeur de matériel pornographique ». Ces contributions courageuses mettent en évidence le prix et les enjeux d’une reconnaissance sociale accrue. Pour vous procurer ce numéro de la revue, il suffit de vous adresser à : Recherches féministes, Gremf, 3e étage, Édifice Jean Durand, Université Laval, Cité universitaire, Québec, Canada, G1K 7P4. Tel : (418) 656-5418, télécopieur : (418)656-3266.

… à l’occasion du 25e anniversaire du ministère de la Justice, s’est tenu à Québec, du 17 au 20 février 1992, le Sommet sur la justice. Trois thèmes ont fait l’objet des travaux préparatoires au Sommet : la personne et la justice, la société et la justice, les institutions et la justice. Les propositions discutées au Sommet et entérinées par les membres de la table de délibération avaient été formulées à partir des commentaires et des suggestions fournis par l’ensemble des intervenants dans l’administration de la justice et par environ 150 organismes représentatifs de la société. Des 25 sièges que comptait la table de délibération, trois étaient réservés aux avocats, notaires et juges, trois à des membres du gouvernement. Les 19 autres furent occupés à tour de rôle par les organismes intéressés plus directement par le sujet discuté. En principe, un siège était réservé à une femme pour chacun des sujets abordés.

À suivre… Cf. La Gazette des femmes, janv.- fév. 1992, vol. 13, no 5, p. 20.

… le 15 août 1991, Mme Mary Collins, ministre de la condition féminine au Canada, annonçait la création du Comité canadien sur la violence farte aux femmes, chargé d’amorcer un dialogue national en vue de lutter contre cette violence. Ce comité qui devra déposer son rapport en décembre 1992, compte deux coprésidentes à temps plein et sept membres à temps partiel. La coprésidente Pat Freeman Marshall, de Toronto, a été directrice générale du Métro Action Committee on Public Violence Against Women and Children (Metrac) et la coprésidente Marthe Asselin-Vaillancourt, de Jonquière (Québec), fait depuis longtemps du travail, des recherches et du militantisme auprès de la collectivité dans le domaine de la violence faite aux femmes. Le comité doit formuler des solutions qui traiteront des causes profondes de la violence farte aux femmes et qui mettront l’accent sur la prévention.

In Perspectives, vol. 4, no 4, automne-hiver 1991, p. 2.

… la mesure législative fédérale qui fait du 6 décembre la Journée nationale de commémoration et d’action contre la violence faite aux femmes, a reçu la sanction royale. L’appui de tous les partis a permis au Parlement d’adopter cette mesure rapidement.

In Perspectives, vol. 4, no 4, automne- hiver 1991. Numéro spécial sur la violence faite aux femmes, p. 5.

… on administre un médicament non approuvé aux femmes inuit et du Grand Nord. Il s’agit du Depo-Provera qui est offert à titre de contraceptif, bien que son emploi à cette fin n’ait jamais été approuvé par le gouvernement fédéral à cause de la possibilité, solidement documentée, qu’il cause le cancer du sein. Déclaration à la Chambre, le 23-10-91. In Bulletin des femmes, automne 91, p. 7.

… Lise Bourgault, la députée d’Argenteuil-Papineau, a démissionné de son poste de secrétaire parlementaire afin de reprendre sa liberté de parole dans le dossier Oka-Kanesatake. La députée reproche à son gouvernement d’être devenu l’otage des autochtones. Elle en vient à se demander qui va prendre en main la défense des Blancs qui croupissent à Oka et sans aucune aide gouvernementale.

In RAIF, revue d’informations pour les femmes : Complément amérindien. « Saurons-nous en sortir ? » déc. 1991, no 132, p. 10.

… un Colloque oecuménique international, organisé à l’occasion du 20e anniversaire des groupes « Femmes et Hommes dans l’Église », s’est tenu à Paris, les 28-29-30 septembre 1991, sous le thème « Partenaires autrement ». Dans son numéro 48, le Bulletin Femmes et Hommesdans l’Église publie les deux conférences magistrales prononcées lors de ce Colloque : « De l’utopie à l’espoir », par Nicole Fisher-Duchâble.du Conseil œcuménique des Églises à Genève, et « Pour un partenariat vécu dans une altérité singulière », par Henri Denis, théologien à Lyon, qui ouvrent nombre de pistes d’échange.

In Femmes et Hommes dans l’Église, no 48.

Yvette Laprise.