SAVIEZ-VOUS QUE…

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Les vierges célestes du Coran pourraient n’être que des fruits blancs

Les travaux des chercheurs ont parfois un impact important sur la perception  des réalités du monde. Le philologue allemand Christoph Luxenberg nous en fournit deux exemples tirés de son étude sur la langue du Coran. Ce philologue, qui maîtrise aussi bien l’arabe que le syriaque et « l’arabo-syriaque »  -langue fort répandue aux VIe et VIIe siècles dans le Moyen Orient- s’est appliqué à déchiffrer certains passages obscurs du Coran à partir des manuscrits les plus anciens. Ainsi, dans la sourate de Marie (XIX, 24), le texte : « Ton Seigneur a mis à tes pieds un ruisseau », devient après l’étude de Luxenberg : « Ton Seigneur a rendu ton accouchement légitime ». Plus étonnante encore est la traduction du texte des fameuses houris des jardins paradisiaques  qu’on avait traduit par « vierges aux grands yeux », alors qu’il s’agissait de « fruits blancs comme le cristal » autrement dit de simples raisins. On imagine l’impact que peut avoir pour les Islamistes  l’écart de sens entre ces deux traductions. (Source : Le Monde, édition du 06,05.03) (www.lemonde.fr/imprimer_article_ref/0,5987-318972,00.html)

Hommage à une religieuse catholique oeuvrant  en Asie de l’Est

Une religieuse catholique romaine, sœur  John Mananzan, fervente militante des droits humains, figure parmi les lauréates du Prix de la paix des femmes d’Asie de l’Est souvent décrit comme une version asiatique du Prix Nobel de la paix. L’APIC rapporte que la religieuse bénédictine s’est distinguée pour son engagement au service des relations interculturelles de la paix dans la région et dans le monde. Remis à l’occasion de la Conférence des femmes d’Asie de l’Est pour la paix mondiale à Manille aux Philippines, le Prix rend hommage à sœur  Mananzan qui a ouvert de nouvelles voies dans le militantisme féministe et dans le domaine universitaire entraînant la création de programmes destinés aux femmes.

On peut allier collier de perles et volonté de fer

L’image plutôt sage de Madeleine Parent cache une femme d’action déterminée et efficace. Née à Montréal en 1919, Madeleine Parent a joué un rôle important lors des grèves du textile des années 1940 et 1950 et a contribué à l’établissement d’un syndicalisme canadien. Mais comment décrire toutes les luttes syndicales et féministes de Madeleine Parent, comprendre le contexte historique dans lequel elles se sont déroulées et mesurer leur impact ? Voilà le défi que s’est proposé l’équipe réunie par l’historienne Andrée Lévesque pour écrire un ouvrage passionnant : Madeleine Parent militante, les éditions du remue-ménage, 126 pages.  Féministe convaincue, Madeleine Parent a également lutté pour l’équité salariale, le droit à l’avortement et la défense des droits des femmes immigrantes et des femmes autochtones. Elle est encore aujourd’hui une citoyenne engagée. Son militantisme, exemplaire et inspirant, est de nature à alimenter l’espoir des femmes et des hommes qui combattent pour un monde plus juste.

Les femmes évêques sont peu nombreuses

L’Église épiscopalienne d’Écosse, membre de la communion anglicane, a accepté l’accession des femmes à la charge d’évêques. Cette décision aurait été prise par 124 voix contre 24 lors de l’assemblée du synode général tenu à Edimbourg le 13 juin 2003. Mais il ne serait pas question que l’Église anglicane d’Angleterre, considérée comme l’Église mère de la communion anglicane, s’ouvre à l’ordination épiscopale des femmes, elle qui a pourtant déjà introduit l’ordination des femmes à la prêtrise en 1994. Pour sa part, l’Église anglicane d’Irlande a accepté l’accession des femmes à la charge d’évêques, mais elle n’a pas encore connu d’ordination. Il y a donc des variations dans l’admission des femmes aux plus hautes fonctions religieuses. On retrouve des femmes évêques actuellement dans les Églises anglicanes des États-Unis, du Canada, de Nouvelle-Zélande et de Polynésie. (Source : l’APIC)

Sisyphe est un héros grec, mais aussi un site internet féministe

Les lecteurs et lectrices d’Élaine Audet (voir sa chronique féministe dans le mensuel québécois L’Aut’e journal) et de Micheline Carrier, toutes deux journalistes et écrivaines, peuvent consulter leur site internet où figurent nombre de comptes rendus de lecture ou de textes de réflexion. L’optique de Sisyphe est féministe, pacifiste et écologiste.

http://sisyphe.levillage.org

courriel : sisyphesite@yahoo.ca