SAVIEZ-VOUS QUE…

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Une première femme a été ordonnée prêtre au Québec. C’est à Sutton, dans les Cantons de l’Est que la Québécoise Linda Spear, enseignante à la retraite, a été ordonnée prêtre, le 9 octobre 2010, par une évêque américaine du groupe Roman Catholic Women Priests. Lors d’une entrevue téléphonique, madame Spear a déclaré que sa démarche vise à mettre en lumière l’absence d’égalité entre les hommes et les femmes dans l’Église catholique. En accédant à la prêtrise, elle sait qu’elle risque l’excommunication. Elle a ajouté : « que le Vatican nuit à sa propre crédibilité en considérant que les femmes prêtres commettent un délit comparable à la pédophilie ». Son ordination lui permettra d’administrer les sacrements et de présider des mariages et des funérailles qui, s’ils ne sont pas reconnus par l’Église catholique, le seront civilement. Elle précise que, comme elle ne pourra pas officier dans une église et qu’elle n’a pas de lieu de culte désigné, elle peut se déplacer à la demande des gens. Source : La Presse, mardi, 12 octobre 2010

Jusqu’au 18 février 2011,  l’exposition sur la sorcellerie, Le diable au corps, sera présentée au Musée de la femme de Longueuil. Cette exposition met en relief la sorcellerie à travers le temps. Ainsi, au Moyen Âge, en Europe, 50 000 femmes ont été torturées et brûlées vives parce que soit elles avaient des cheveux roux, étaient éprises de liberté, étaient sages-femmes ou guérisseuses. « Ce sont des femmes qu’on juge menaçantes. On ne veut pas qu’elles aient trop de pouvoir. » Le phénomène est toujours présent. La directrice du Musée, madame Lydie Olga Ntap affirme qu’ « En 2008, 15 sorcières ont été exécutées au Kenya » et qu’elle a visité une maison pour femmes accusées de sorcellerie au Burkina Faso. Au Québec, une seule femme a été élevée au rang de sorcière : Marie-Josephte Corriveau qui a été accusée, trouvée coupable et pendue en 1763 pour avoir tué ses deux maris.  Et, de nos jours, dans la Belle Province, on pratique la Wicca, un rite païen, une sorte de sorcellerie moderne.  Source : La Presse, mercredi, 27 octobre 2010

Alexa Conradi, présidente de la Fédération des femmes du Québec (FFQ) et porte-parole de la Marche mondiale des femmes, a répliqué à la chronique de Marie-Claude Lortie intitulée : Les femmes ont besoin d’une nouvelle voix. À la présomption que la FFQ ne soit plus rassembleuse, madame Conradi répond : « Alors, comment expliquer qu’elle est au cœur des plus grands rassemblements féministes dans l’histoire du Québec, du Canada et du monde depuis l’an 2000 ? » Au reproche de ne pas travailler sur l’avortement, la présidente de la FFQ souligne que la Marche mondiale des femmes revendique le respect gouvernemental du droit des femmes à décider d’avoir ou non des enfants. Quant à la critique de madame Lortie qui laisse entendre que la FFQ ne se préoccupe pas assez de l’hypersexualisation et de l’image de soi, Alexa Conradi  réplique que la FFQ propose d’une part, une législation contre les publicités sexistes et de l’autre, la mise en place d’un programme d’éducation sexuelle égalitaire à l’école. Finalement, lorsque la journaliste prétend que la FFQ s’intéresse davantage aux femmes situées au bas de l’échelle sociale, Alexa Conradi répond : « ce sont elles qui en ont le plus besoin et parce que la pauvreté est le plus grand déterminant de tous les autres indicateurs de l’égalité ». Source : La Presse, vendredi 15 octobre 2010

Faute de candidats, une étudiante de 20 ans a été promue cheffe de la police de la municipalité de Guadalupe, une ville mexicaine de 10 000 habitants à la frontière des États-Unis. En effet, Marisol Valles, étudiante en criminologie à Ciudad Juarez, a été la seule à soumettre sa candidature au poste de directrice de la sécurité publique d’une ville ravagée par la violence et le crime organisé.   Source : La Presse, mercredi, 20 octobre 2010