Spiritualités féministes : rapports au christianisme

Spiritualités féministes : rapports au christianisme

Notre recherche établit comme point de départ que le christianisme offre aux spiritualités féministes un cadre de référence distinct d’autres religions tant par son idéologie de fond, ses pratiques et ses visées que par les formes de mysticisme qu’il engendre. S’il est vrai toutefois que certaines spiritualités féministes s’opposent carrément au christianisme, d’autres en découlent directement car c’est au nom même de leur foi que des femmes décident de s’engager sur la voie d’une spiritualité féministe. Mais avant d’aller plus loin, il serait bon de vérifier ce qu’on entend par le mot « spiritualité », ou même par « spiritualité féministe ».

Spiritualité et spiritualité
Dans une conférence portant sur « La spiritualité au quotidien » donnée en 1998 à l’Université Saint-Paul d’Ottawa, Ivone Gebara snd, voit la « spiritualité » comme étant « ce mouvement le plus profond de l’être humain, mouvement qui le maintient dans son désir de vivre. C’est une énergie qui fait bouger, chercher l’amour et la justice ». Pour sa part, Henri-Joseph Nicolas définit la « spiritualité chrétienne » en tant que « l’art de vivre selon l’Évangile »1. Enfin, Ann Carr décrit la « spiritualité féministe » comme un mode spécifique de relation à Dieu, aux autres et à toute chose (y compris la nature). C’est la façon d’être reliés à Dieu qu’ont des femmes ou des hommes très conscients que quelque chose ne va pas dans le sort réservé aux femmes dans le passé et le présent. En reconnaissant que le patriarcat a imposé aux femmes des limites historiques et culturelles, ces hommes et ces femmes s’en font solidaires et travaillent à effacer toute forme d’inégalité et d’oppression2.

À partir de ces définitions, nous pouvons maintenant entreprendre l’approfondissement de notre sujet. Pour ce faire, nous examinerons des facteurs qui, aux premiers temps de l’Église, préparaient déjà le développement de spiritualités féministes. Dans un deuxième temps, nous porterons un regard critique sur le genre de participation active auquel des femmes de foi se sont engagées à différents moments de l’histoire à l’intérieur du christianisme. Nous nous arrêterons enfin à une approche des courants actuels de la pensée féministe. Notre démarche aura pour objectifs de préciser les liens étroits entre christianisme et spiritualités féministes tout en cherchant à y repérer des éléments pouvant nous aider à mieux nourrir et à articuler notre propre spiritualité.

1. Les femmes dans le jeune christianisme
Dans une recherche qui se veut objective, nous ne pouvons passer sous silence tant les déceptions que les avancées des femmes à l’intérieur du christianisme.

. Un patriarcat, source d’oppression pour les femmes
II suffit d’écouter quelque peu les plaintes de nos soeurs pour savoir que plusieurs d’entre elles sont actuellement insatisfaites du rôle réservé aux femmes dans l’Église. Si certaines tentent de favoriser une amélioration de la situation à l’intérieur même des structures de l’Église, d’autres se sont éloignées de l’institution pour la même raison. Le christianisme, né lui-même dans le monde du patriarcat, a fourni aux femmes un terreau de croissance où les racines patriarcales étaient solidement fixées. Ce patriarcat repérable même avant la venue du christianisme aurait dû être dépassé il y a longtemps. Mais il est plutôt demeuré en continuité avec la tradition juive d’où il est issu. Nous pouvons nous rendre compte de la forte emprise du patriarcat sur l’image de la femme alors qu’il est écrit dans le Talmud de Jérusalem : « Pourquoi la femme doit-elle se parfumer et non l’homme ? C’est qu’Adam a été créé à partir de la terre et la terre n’empeste pas, alors qu’Eve a été créée à partir d’un os. Or quand tu laisses de la viande pendant trois jours sans la saler elle empeste… » 3

Les pères de l’Église nous fournissent également, au 4e siècle, des exemples de l’emprise du patriarcat sur l’image qu’on pouvait avoir des femmes. « Souveraine peste que la femme ! Dard aigu du démon, parjure, créature du diable. De toutes les bêtes sauvages, c’est la plus nuisible ». « Cause du mal, auteur du péché, pierre du tombeau, porte de l’enfer, fatalité de nos misères » (Jean Chrysostome, VIF siècle). Elle a le venin d’un aspic, la langue d’un serpent, les yeux d’un basilic, l’artifice d’un dragon. La malice du monde n’est rien auprès de la sienne » (Grégoire). « Méchante bourrique, fille du mensonge, sentinelle avancée de l’enfer qui a chassé Adam du paradis, ennemie jurée de la paix » (Jean de Damas). De tels égarements propres à un contexte particulier restent encore pour nous aujourd’hui, incroyables et inadmissibles.

La résurrection de Jésus, source de libération pour les femmes
Le christianisme à son origine venait pourtant favoriser une libération révolutionnaire des femmes traitées jusque-là comme des mineures et des menteuses sans statut juridique véritable. Elles étaient soit « l’épouse de », « la fille de »… Avec Jésus, les femmes sont enfin traitées comme des êtres humains à part entière. Le statut des femmes à l’égal de l’homme dans le mariage est, entre autres, tellement rehaussé que les disciples déclarent que « mieux vaut ne pas se marier » (Mt 19, 10). Un monde nouveau se dessine. Toute personne a désormais la liberté de ne pas se marier. Transformées par le passage de Jésus, des femmes se redressent, le suivent et seront ses témoins. On peut comprendre en pareil contexte que l’avènement de Jésus mortressuscité, central pour le christianisme soit devenu la pierre d’appui de toutes celles qui, enfin libérées, ont pu se lever, dans le sens grec du mot « ressusciter » pour témoigner d’une vie nouvelle et épanouissante enfin possible pour toute personne.

Ainsi vu sous son angle positif, le christianisme dès ses débuts a permis aux femmes d’entrevoir un monde transformé par une nouvelle qualité de rapports avec Dieu, avec les autres, des liens d’égal à égal marqués par un respect absolu et une solidarité inconditionnelle. Leur courage avait désormais un nouveau point d’ancrage—Jésus mort-ressuscité qui rend tous les espoirs possibles. Malgré les limites posées à la femme à l’intérieur du christianisme, elles ont été nombreuses à poursuivre à travers les siècles leur participation à la diffusion de la foi chrétienne avec audace et originalité.

2. Des chrétiennes drôlement interpellantes
Après avoir regardé à grands traits les éléments qui préparaient l’essor des spiritualités féministes, nous examinerons maintenant l’engagement particulier de chrétiennes remarquables qui ont joué un rôle d’avant-plan en Église à trois moments particuliers de l’histoire du christianisme. Nous jetterons d’abord un coup d’oeil sur le rôle de certaines femmes dans l’Église primitive pour ensuite nous arrêter à la présence des béguines européennes au 11e siècle. Enfin, nous découvrirons au siècle dernier une fondatrice de communauté québécoise peu connue et exclusivement vouée au service des femmes démunies. En regardant vivre ces témoins de foi exceptionnels, notre propre spiritualité se précise, notre respiration chrétienne prend du souffle.

. Prophétesses et diaconesses dans l’Église primitive
Dans l’Église primitive, la femme se distingue surtout au plan de la foi par son rôle de « prophétesse » et « d’enseignante » (didascale). Si la différence entre les deux n’est pas claire, chacune prend la parole en public sans respecter l’injonction de se taire. Prisca et Maximilla en sont des exemples. On les retrouve dans le mouvement du montanisme né en Asie mineure, en Phrygie, dans la 2e partie du 2e siècle qui reconnaissait que « l’Esprit était également donné aux femmes et aux hommes ». Ce mouvement répandu jusqu’à Rome, a dû cesser quatre siècles plus tard avec Justinien qui l’a déclaré hérétique.

Aussi, les diaconesses qui enseignaient et baptisaient n’ont-elles subsisté que durant trois ou quatre siècles. En s’appuyant sur la Didascalie, livre de Syrie paru en 219, qui disait que Marie-Madeleine avait baptisé des femmes, que les évêques d’Orient avaient ordonné des diaconesses en Syrie au 3e siècle pour leur aider dans le baptême et l’instruction des femmes. Le rôle de diaconesse est disparu vers les 6e et 7e siècles avec l’arrivée du baptême des jeunes enfants. Elles sont alors devenues les futures abbesses de monastères4.

Neuf siècles plus tard, soit au 11e siècle, nous est présenté un autre groupe de femmes surprenantes. Il s’agit de laïques qui refusent d’entrer au couvent afin de prêcher la pauvreté — ce qu’elles faisaient avec beaucoup de succès. Appelées les « Béguines », ces femmes indépendantes ont l’originalité d’avoir choisi une vie apostolique de pauvreté et de chasteté sans faire de voeux, ni se joindre à un ordre religieux. Souvent de milieu aisé, célibataires, veuves et même mariées, elle ont vécu leur état de vie soit seules soit dans leur famille, en petits groupes ou en groupes plus larges. Les béguines mendiaient, chantaient dans les églises, écrivaient des poèmes et prêchaient. Après que le cardinal Jacques de Vitry (1170-1240) leur ait donné l’assurance d’une sécurité légale malgré leur organisation sans règles monastiques, le mouvement a connu un grand essor. C’est dans le Nord de l’Europe que des hommes sont venus se placer sous l’autorité des Béguines. Attirés par leur manière de vivre, ils ont voulu adopter le même style de vie. Jacques de Vitry, originaire de Liège, s’est entre autres placé sous l’autorité d’une béguine, Marie d’Oignies, qui fut sa directrice spirituelle durant six ans jusqu’à sa mort5.

Comment décrire la spiritualité des Béguines ? Si l’on reconnaît avec Ann Carr « qu’une spiritualité féministe chrétienne encourage l’autonomie, la réalisation de soi », on peut en trouver des éléments chez les Béguines qui « dépassent l’obéissance à des règles »6. Il y a de quoi réfléchir en observant ces mystiques actives qui ont inventé un nouvel état de vie chrétienne !

. Mère Rosalie Cadron-Jetté d’hier à aujourd’hui
Enfin on reconnaît une autre femme de foi exceptionnelle au siècle dernier en la personne d’une Québécoise, mère Rosalie Cadron-Jetté. Elle est déjà veuve depuis douze ans, quand elle fonde en 1846 l’oeuvre des soeurs de la miséricorde afin d’assurer à Montréal l’assistance des filles et des femmes aux prises avec une maternité incomprise de la société7. Cette communauté — détail intéressant — est la seule au pays à avoir fait, du bien-être de la mère et de son enfant, le coeur de sa spiritualité et de sa mission.

Aujourd’hui, la « Famille élargie de la miséricorde » s’étend à des laïcs de tout âge qui multiplient les services non seulement pour répondre à des besoins immédiats, mais aussi pour déraciner les causes des situations opprimantes faites aux mères en difficulté. Bien que cet apostolat n’ait jamais été particulièrement articulé en termes de féminisme, il contribue néanmoins à redonner aux femmes la dignité qui leur revient.

Enfin, toutes ces femmes, pour ne pas dire ces géantes qui nous ont précédées nous tirent de l’avant, stimulent notre spiritualité et nous renvoient à la tâche de continuer au quotidien le travail à la chaîne qu’elles ont déjà commencé dans le christianisme.

3. Les courants de pensée contemporains
À travers les circonstances aliénantes auxquelles les femmes ont été confrontées à l’intérieur même du christianisme se révèle finalement chez elles une respiration particulière, une façon bien à elles de se rattacher à Dieu, à leur milieu et à d’autres personnes victimes d’injustices. Aussi au milieu de la quête des femmes pour faire reconnaître et respecter l’égale dignité de toute personne, différents courants de pensée et de manières de vivre le quotidien ont graduellement pris forme. Nous soulignerons particulièrement les courants contemporains qui façonnent les spiritualités féministes actuelles. Après la mention d’un premier courant qui rejette le christianisme ou toute religion, nous examinerons le courant chrétien et le courant réformiste qui ont chacun une spiritualité chrétienne particulière.

. Le courant d’opposition
Disons d’abord un mot sur le courant féministe en opposition au christianisme et à toute religion. On y retrouve deux leaders Carol Christ et Mary Daly. Carol Christ privilégie un culte autour d’une Déesse ou Grande Mère et autres divinités féminines de religions païennes anciennes. Pour sa part, Mary Daly dit que « Si Dieu est mâle tout est mâle ». Pour elle, la femme est crucifiée sur la croix du sexisme mâle. On affirme dans ce courant radical la supériorité de la femme sur l’homme.

. Les deux courants chrétiens
Le christianisme pour sa part présente deux courants principaux de pensée fortement influencés par la contribution de l’exégète Elisabeth Shussler-Fiorenza, à savoir le courant dit chrétien ainsi que le courant réformiste. Shussler-Fiorenza appelle toutes les femmes à prendre possession de leur héritage spirituel. Dans son livre, In Memory of Her a Feminist Theological Reconstruction of Christian Origins (1983), elle refait l’histoire des origines de l’Église pour cerner le processus graduel de marginalisation des femmes. L’auteure termine en proposant une spiritualité biblique féministe, « l’Ekklèsia des femmes ». Dans l’esprit de la tradition biblique prophétique et en tant que femme — elle appelle les femmes à devenir l’Église, à construire l’Église des femmes, jusqu’à ce qu’elle rejoigne la conscience de l’Église institutionnelle. Ceci permettra l’aboutissement d’un projet d’Église selon le règne de Dieu de l’évangile, avec sa communion des disciples selon l’égalité nouvelle recréée en Jésus Christ. En vivant cette spiritualité féministe, les femmes se mettent également à en célébrer les liturgies dans un désir que cette Église vienne à prendre forme dans l’Église institutionnelle transformée.

. Le courant dit chrétien
Si l’on s’arrête, dans un premier temps, au courant dit chrétien, on découvre qu’il privilégie dans le respect l’expérience des femmes au fur et à mesure que cette expérience prend forme au contact d’éléments de tradition chrétienne considérés, par elles, libérateurs. Au Québec, le groupe L’autre Parole illustre bien ce courant alors qu’il se donne le droit de puiser dans la Tradition chrétienne pour interpréter ses expériences. Ailleurs, au Canada, P. Washbourn a donné le coup d’envoi de ce courant en 1976 avec son livre Becoming Woman, The Questfor Female Expérience. « C’est à partir du cycle vital féminin avec ses lois biologiques, ses perceptions du cosmos et de l’existence humaine que l’expérience de la foi est formulée et que le vécu féminin est rendu sain jusque dans sa chair ».

Les femmes de ces groupes s’intéressent à un discours qui tient compte des femmes. Elles croient en la puissance libératrice de l’Évangile, qu’elles se soient ou non éloignées des Églises institutionnelles. Elles ont accès à des prières, des liturgies qu’elles construisent ensemble ou individuellement dans un langage bien à elles. Leur spiritualité se nourrit en groupes répartis en différentes régions. Cette spiritualité émergeant du partage de leurs expériences et de leurs réflexions les soutient dans la prière et l’action, au coeur de leur mission respective.

. Le courant chrétien-réformiste (réformateur)
Enfin le courant chrétien réformiste se développe vers 1960 après l’élan du concile Vatican 11 et sa Constitution sur L’Église dans le monde de ce temps. Y adhèrent des femmes qui vivent des ministères dans l’Église et qui sont tournées vers un projet humain global tout en restant en dialogue avec la Tradition ecclésiale. À l’origine de ce courant, se trouvent Elisabeth Shussler-Fiorenza et Rosemary Radford Ruether, toutes deux féministes critiques de la tradition catholique romaine ainsi que Letty Russell, protestante, et P. Tribble, historienne et féministe modérée. Grâce à ce courant, un réseau de répondantes de la condition féminine a été mis sur pied dans la société et dans l’Église depuis 1978. Ce groupe détermine, dans une assemblée annuelle, les programmes de réflexion et d’action à poursuivre dans l’Église. Ce réseau travaille aussi avec d’autres confessions chrétiennes. En 1974-1975, les travaux du Conseil oecuménique des Églises ont marqué une étape importante pour plusieurs Églises en Amérique du Nord en démontrant que le sexisme était devenu « une distortion systémique des rapports hommes-femmes dans l’Église et dans la société ». Enfin les démarches décisives concernant l’ordination des femmes au presbytérat dans l’Église anglicane, au Canada, et épiscopalienne, aux États-Unis, ont eu lieu entre 1975 et 19778.

L’étude de ces trois courants de pensée permet de constater que plusieurs femmes ont à coeur d’effectuer les corrections et les reformulations d’énoncés qui s’imposent pour améliorer la qualité de notre humanité à l’aube de l’année 2000.

La tradition mystique en l’année 2000
Je conclus cet exposé par une allusion à l’importance de la tradition mystique pour les féministes d’aujourd’hui. J’entends ici la mystique dans le sens de « perception au centre de l’âme de la présence active de Dieu ». Cette tradition, nous dit la théologienne Dorothée Soëlle « repose sur l’expérience plutôt que sur l’autorité, se réfère à Dieu comme à celui dont l’essence n’est pas le pouvoir patriarcal, ni la puissance ou la domination. Le Dieu qui s’y révèle donne liberté et pouvoir ; il devient un ami. Les femmes à qui on a refusé de participer au pouvoir religieux établi ont un besoin différent de retrouver Dieu au-delà des structures officielles autoritaires… »9. Selon les goûts et les caractères, elles seront, comme Claire d’Assise, des mystiques contemplatives s’appuyant sur Dieu dans une communion à la nature ou encore, comme Simone Weil, des mystiques inquiètes en quête de Dieu.

Arrivées à maturité, les mystiques se caractérisent par leur énergie, leur originalité et un enracinement au fondement le plus intime de l’être. Leur créativité se manifeste alors autant dans l’action politique et sociale que dans la science et toutes les formes d’art. Sainte Thérèse d’Avila a parcouru toute l’Espagne pour réformer le Carmel. Les Béguines ont aussi été très actives par leur prédication, leurs poèmes… Que dire de Hildegarde de Bingen !10

Au terme de cette recherche sur les rapports d’une spiritualité féministe au christianisme, plusieurs figures de femmes du passé ou de notre temps nous mettent en mouvement pour aller plus loin dans notre épanouissement. Malgré les déceptions qui nous viennent du système patriarcal, nous sommes, comme elles, invitées à vivre une spiritualité où nous pourrons abandonner un moi déprimé et vide dans un acte confiant de création qui n’attend qu’à surgir pour faire connaître une autre parole.

DIANE MARLEAU, GATINEAU

1 Voir Joseph-Henri Nicholas, « Que faut-il entendre par ‘spiritualité’ » ?, dans La vie spirituelle, 139,1985, p. 534.
2 Voir Ann Carr, La femme dans l’Église, Paris, Cerf, Collection « Cogitatio Fidei », 1993, p. 266-276.
3 Talmud de Jérusalem, Traité du Chabbat II, 6.
4 Suzanne Tune, Des femmes aussi suivaient Jésus, Paris, Desclée de Brouwer, 1998, p. 129- 130.
5 Voir Saskia Murk-Jansen, Brides in thé Désert : The Spirituality of thé Béguines, New York, Orbis Books, 1998.
6 Ann Carr, La femme dans l’Église, p. 268.
7 Yvon Langlois, Une lanterne dans la nuit, Rosalie sage-femme, Montréal, Lidec, 1996.
8 Voir Elisabeth Lacelle, L’incontournable échange, Montréal, Bellarmin, collection « Écrits choisis », 1994, p. 20-23.
9 Dorothy Soëlle, The Srength of thé \Veak:Toward a Christian Feminist Identity, Philadelphia,
Westminster Press, 1984, p. 86-105.
10 Voir Bruno Borchet, Les mystiques, Paris, Félin, 1998.