UNE MINE D’OR POUR LES ÉTUDES FÉMINISTES

JOURNAL OF FEMINIST STUDIES IN RELIGION

UNE MINE D’OR POUR LES ÉTUDES FÉMINISTES

Cette revue bi-annuelle, parue pour la première fois au printemps 1985, est éditée par Judith Plaskow et Elisabeth Schussler Fiorenza. Elle se veut un canal de transmission pour les recherches dans le domaine féministe et religieux ainsi qu’un lieu pour la discussion et le dialogue entre femmes et hommes qui soutiennent diverses perspectives féministes. C’est une revue de niveau universitaire, et donc présentant des études rigoureuses, mais bien enracinées dans le mouvement féministe comme son milieu nourricier et sa visée.

L’équipe de rédaction est formée des femmes les plus connues aux États-Unis dans le domaine des études féministes et religieuses, et ce dans diverses disciplines : Beverly Harrison (éthique), Union Theological Seminary, New-York ; RosemaryRuether (théologie), Garret-Evangelical Theological Seminary ; Phyllis Trible(exégèse), Union Theological Seminary, New-York ; Naomi Goldenberg (psychologie de la religion), Université d’Ottawa ; etc …

Le contenu de la revue témoigne de l’étendue des recherches en termes de disciplines variées, de différentes religions ainsi que de richesse de perspectives. Pour illustrer cela, j’aligne quelques titres d’articles ou de sujets de discussion :

God and Her Survival in a Nuclear Age (Spring 1988)

Asian Women Theologians Respond to American Feminism (Fall 1987)

Feminist Reflections on Séparation and Unity in Jewish Theology (Spring 1988)

Feminism and Spatiality : Ethics and thé Recovery of a Hidden Dimension (Spring 1988)

Cette revue constitue une mine d’or pour les théologiennes (et théologiens) féministes. A ma connaissance, il n’existe pas d’équivalent au Canada, en Europe ou ailleurs. Il y a bien la section consacrée aux études féministes de la revue internationale de théologie Concilium, qui paraît aux deux ans, et est traduite en plusieurs langues. Mais une revue spécialisée comme The Journal of Feminist Studies in Religion est un outil unique et précieux en même temps qu’une preuve de la longueur d’avance des Américaines dans ce domaine.

Louise Melançon – Myriam