No. 28 – CHRÉTIENNES FÉMINISTES DANS L’ÉGLISE ET EN ÉGLISE

LIMINAIRE

Comment définir les rapports entre les chrétiennes féministes et leur Église, qu’il s’agisse de l’institution ou de la communauté? Comment vivent-elles leur appartenance? Voilà le sujet complexe avec lequel notre bulletin attaque sa nouvelle saison. La pièce de résistance, pour assimilation prolongée et féconde, nous est fournie par la théologienne Louise Melancon, dont nos habitué(e)s connaissent déjà la richesse de pensée.
Puis, Ghislaine Villemur nous livre sa perception de deux formes d’Église, appelées peut-être, qui sait – on peut rêver – à se confondre en une seule… Judith Dufour nous rappelle un événement survenu il y a un an, qui situe où en est rendu le dialogue Église-femmes chez nous, et dont l’aboutissement se vérifie par la comparaison entre une trousse de travail et un document.
Suivent quelques interpellations adressées à l’Église par des chrétiennes féministes à divers niveaux: international (Nairobi), national (Belgique), local (Montréal). Denyse Joubert, notre poète d’office, nous fait entendre un écho du colloque de L’autre Parole tenu près de Rimouski, l’été dernier, et la sororité qu’elle chante s’actualise, entre autres, dans notre suggestion de participer dorénavant aux efforts d’Amnistie Internationale pour la libération de femmes persécutées à cause de leurs idées. Souvenons-nous que cet organisme ne s’occupe que de personnes qui n’ont jamais utilisé la violence.
Avec le présent numéro commence une autre nouvelle chronique: l’humour, à laquelle nous tenterons de faire une place dans chaque émission. Savoir rire de ce que l’on prend le plus au sérieux, à commencer par soi-même, libère de bien des rigidités. C’est dans cet esprit qu’il faudra aborder le questionnaire « Les féminismes des chrétiennes », matérialisation de nos premiers pas dans cet art. La revue des publications comprend l1 analyse, par Louise Melançon, d’un volume dont le: critiques, au moment de la parution, n’ont pas toutes su perce voir le piège.
Bonne lecture!

Rita Hazel